Triathlon IOT de l'Île Maurice (12 novembre)
Étant tous deux en reprise, nous avons fait une course maîtrisée notamment dans la montée de Chamarel à vélo et à pied dans les passages sur le sable.
A l'arrivée, nous prenons une 20ème place au scratch (sur 200 partants) dans une ambiance festive et conviviale.
Merci infiniment aux organisateurs et à Armand pour son invitation et sa logistique sans faille.
Clip vidéo du Natureman 2016
Natureman (1 et 2 octobre)
Bien sûr la veille, nous nous étions "échauffés" sur l'épreuve S du Natureman en relais avec Maxime MAUREL en natation et Yannick Bourseaux sur la partie pédestre. Nous finirons 3ème équipe sur ce parcours sprint disputé sous la plue.
Le lendemain, dimanche 2 octobre, nous voilà en lice pour notre premier "vrai" 70.3 (pour rappel, la natation à Aix avait été annulée). Objectif pour nous : finir dans de bonnes conditions avec un entraînement actuel que nous pourrions qualifier de minimaliste.
Ce sera chose faite en 5h07 après avoir géré la natation, souffert un peu en vélo (surtout dans "l'enfer du Sud" : 1,5km à 10% de moyenne et des passages à 14-15% le tout passé sur 42/25 en tandem c'est respectable!) et fini à pied comme nous l'avons pu (surtout pour Julien qui n'a pas aimé ce genre de promenade : la photo parle d'elle même...). Sur la fin du parcours pédestre, nous revenons sur Maxime et passons la ligne ensemble pour prendre la 149ème place de l'épreuve (sur 1200 inscrits).
Un grand merci aux organisateurs pour cette invitation qui nous a ravie et bravo pour ce weekend très appréciable dans un lieu exceptionnel : nous recommandons VIVEMENT le Natureman!
Fin de saison 2016 donc qui aura vu se réaliser la totalité de nos objectifs à l'exception du titre mondial de paraduathlon que nous n'avons pas pu récupérer.
Nous attendons la saison 2017 avec impatience pour en découdre à nouveau sous les couleurs de notre futur club : Metz Triathlon.
Un grand merci à l'ensemble de nos soutiens et sponsors : Cristaline, Triathlon Store et Asics France en premier lieu ainsi que nos employeurs respectifs. Merci également à nos familles qui nous épaulent et sont derrière nous à tout moment. Merci enfin à nos entraîneurs et encadrants pour leur professionnalisme et leur disponibilité.
Vivement 2017!
Nouveau club pour la saison prochaine : Metz Triathlon
Championnat du monde de paratriathlon à Rotterdam (24 juillet)
Double subtilité de l'épreuve : deux parcs de transition distincts et un parcours vélo très technique (une centaine de virages pour le parcours de 20 km) qui nous plaisaient sur le papier. Dans notre catégorie, nous étions 12 au départ, les 12 premiers du ranking mondial et étant alors 8ème, nous espérions un résultat compris entre la 5ème et la 8ème place.
C'est chose faite puisque nous prenons la 5ème place de ce championnat du monde ce qui est un résultat satisfaisant. Sortis 9ème de l'eau à l'issue d'une natation laborieuse, nous avons commencé notre remontée dès la longue transition en direction du premier parc. Nous réalisons une bonne partie cycliste plutôt favorable à notre profil (3ème temps vélo) ce qui nous remonte au 7ème rang à l'entrée du second parc de transition. Comme à Lisbonne, nous doublons le concurrent hollandais B1 (parti 3min18s devant nous) dès l'entame de la partie pédestre et cerise sur le gâteau, nous venons cueillir les polonais champions du monde de duathlon au bout de 2km de course. Avec un peu plus de fraîcheur, nous aurions pu sans doute revenir sur le Slovène, 4ème, arrivé 25s avant nous mais le podium était encore trop loin.
C'est donc la fin de notre saison 2016 en termes d'échéances paratriathlon mais il nous reste le stage équipe de France (8-21 août à Vichy) de préparation aux Jeux pour les athlètes sélectionnés auquel nous sommes conviés en tant que sparring partners et deux belles épreuves de fin de saions.
Merci encore à celles et ceux qui rendent notre aventure possible et qui nous permettent de nous épanouir dans notre pratique.
Championnat d'Europe de paratriathlon (27 mai)
Pour cette course, nous avions pour objectif d'engranger notre premier podium sur un grand championnat de paratriathlon et c'est chose faite avec l'atteinte de la 3ème place. Notre course se résume en une perpétuelle remontée dans le classement. Après une natation moyenne, nous avons récupéré une partie de notre retard sur la partie vélo même si nous aurions pu mieux faire. C'est à pied que l'on achèvera notre remontée en reprenant la 3ème place à 1,5km de l'arrivée et en conservant suffisamment d'avance sur nos poursuivants directs pour nous offrir notre premier podium européen en savourant notre passage sur la ligne. Un beau cadeau d'anniversaire à l'occasion de mes 30 ans.
Merci à nos soutiens qui nous permettent d'atteindre ce niveau de réussite et de nous faire autant plaisir dans notre pratique.
Article dans le journal l'Union du mardi 10 mai
Championnat de France de paratriathlon à Montluçon (8 mai)
Le destin au travers des conditions climatiques encore fraîches nous ont avantagé puisque du fait d'une température d'eau trop basse, l'épreuve a été transformée en duathlon sur un format 2,4 km / 20 km / 4,8 km. Malgré cela, le jeu du chat et de la souris, nos concurrents directs partant 3 min 18 s avant nous, n'est jamais gagné d'avance et nous nous devions de sortir une belle course aussi bien à pied qu'à vélo où le "challenge" (concours chronométrique sur les parties cyclistes entre les membres volontaires de l'équipe de France à savoir Yannick, Maxime et nous) reprenait ses droits depuis l'Afrique du Sud où nous nous étions inclinés face à Monsieur Bourseaux :-).
Bref, nous avons cherché à être costauds sur l'ensemble du parcours et l'essai est transformé puisque nous conservons notre titre en l'emportant avec une large avance (2 min de retard sur le leader tandem à l'issue de la première transition, en tête à la fin du vélo et accentuation de notre avance au cours de la seconde partie pédestre) et verise sur le gâteau nous sortons vainqueurs de cette manche du challenge (30 s d'avance sur Yannick sur 20 bornes, ça s'arrose! :-)).
Merci pour tous les encouragements que nous avons reçus et appréciés au cours de la course et au reportage photos de Morgane! Félicitations aussi aux organisateurs qui ont su s'adapter au dernier moment et nous proposer une épreuve de qualité.
Seul bémol à ce début de saison, nous manquons de pratique aquatique en combi (neuves et non encore portées!). Nous espérons bien pouvoir nager à Chalons-en-Champagne le prochain weekend où nous nous alignerons sur le format olympique, une nouvelle occasion de s'entraîner avant les Championnats d'Europe de Lisbonne le 27 mai prochain.
Ironman 70.3 d'Aix en Provence (1er mai)
Le départ a été donné dans l'ordre des dossards par vague de 5 coureurs toutes les 8 secondes ce qui nous a conduit à un certain slalom (notre dossard étant le 1162) qui s'est plutôt bien passé (pas de gêne notable au cours de l'exercice, preuve du caractère discipliné des concurrents). Le parcours cycliste débutait par la vallée de la Durance, puis commençaient les difficultés topographiques composées de 3 ascensions principales avec un dénivelé positif total de 1200 m, la dernière étant le col du Cengle (2.4km à 7% de moyenne avec un passage à 11%) gravi après 70km d'effort et au moment où le vent violent, qui a empêché le "plouf" initial d'1,9 km, soufflait face à nous. A l'issue de ce parcours sélectif, c'est un résultat positif puisque nous décrochons le 32ème temps (sur les 2500 concurrents de l'épreuve, professionnels compris) en un peu plus de 2h26. Ensuite, après avoir déposé notre tandem au parc à vélo à Aix, il ne nous "restait plus qu'à" gérer le semi-marathon tracé dans les rues vallonnées de la cité aixoise. Nous le bouclerons en 1h37 mais le GPS de ma montre nous incitera à une certaine modestie puisque le tracé ne totaliserait que 19.8 km apparemment, ceci explique peut-être cela...
Nous retiendrons le caractère chaleureux de l'événement (un grand merci d'ailleurs à toutes celles et ceux qui nous ont encouragés et portés tout au long du parcours), l'organisation impeccable (remerciements tous particuliers à Yves Cordier de nous avoir acceptés à la dernière minute) et une expérience sportive enrichissante. L'envie de clôturer un half complet ou autre long format s'en retrouve décuplée : serions-nous en train de nous "Senioriser" (private joke! :-)). Affaire à suivre une fois les échéances paratriathlon 2016 passées!
Justement, nous retrouverons très vite une raison de performer sur un format S avec les championnats de France de paratriathlon disputés à Montluçon le 8 mai et organisés s'il vous plait sous l'égide de "Sir" Yannick Bourseaux! :-). Nous espérons bien pouvoir rajouter une ligne à notre CV sportif.
Championnat d'Europe de duathlon à Kalkar (16 avril)
Notre prochaine course sera l'Ironman 70.3 d'Aix en Provence où nous allons chercher à réaliser une partie cycliste de bonne facture.
Merci à Karine pour le reportage photos!
World Paratriathlon Event de Buffalo City (20 mars)
Quelques enseignements à retenir de cette course : une natation très correcte et bien mieux que celle de l'entame de 2015 (nous sortons 1er des B2/B3 et nous avons le 2ème temps nat' des PT5), une partie vélo acceptable mais améliorable - le parcours vallonné et venteux a joué relativement en notre faveur par rapport à un parcours tout plat - et une course à pied perfectible mais suffisamment maîtrisée pour revenir sur le tandem de tête à l'issue de la 2ème transition (nous avions alors 18 s de retard sur eux) et l'emporter avec une quinzaine de secondes d'avance au passage de la ligne.
Ce résultat est forcément de bonne augure pour la suite puisque nous ne sommes encore qu'en phase de montée en puissance, le coeur du travail spécifique que nous allons entamer maintenant va nous permettre d'hausser notre niveau avec en perspective les championnats d'Europe de fin mai comme objectif de mi-saison.
Avant cela, plusieurs RDV sont déjà programmés : tout d'abord, le championnat d'Europe de duathlon mi-avril en Allemagne suivi du championnat de France de paratriathlon le 8 mai. Entre ces deux épreuves, nous nous alignerons sur notre premier 70.3 ou half-ironman (1.9 km de natation, 90 km de vélo et 21,1 km à pied) à Aix en Provence le 1er mai (course qui nous permettra de "prendre de la caisse").
Stage paratriathlon avec l'équipe de France à Calella (27 février au 6 mars)
Au menu de ce stage un volume conséquent (475km de vélo, 21 de nat' et 55 à pied avec 2 passages en salle de musculation pour les adeptes) et des séances spécifiques pour préparer les premières échéances 2016 à savoir la manche de coupe du monde à East London en Afrique du sud le 20 mars.
A l'occasion du stage, un journaliste de Handisport TV nous a suivi pour la réalisation d'un résumé du stage dans un premier temps et d'un documentaire plus conséquent qui suivra le parcours de nos collègues en route pour les Jeux.
Nous indiquerons le lien du reportage une fois qu'il sera réalisé.
Merci à Nicolas et à Fabien pour leur encadrement et leurs soins toujours impeccables et vivement le 20 mars pour voir ce que l'on donne en course! :-).
Merci bien évidemment à nos partenaires Cristaline, Triathlon Store et à nos employeurs respectifs de nous permettre de réaliser notre passion à ce niveau.
Stage national de paratriathlon (9 au 16 janvier)
Au programme de ces sept jours, un gros travail de fond à vélo et en natation (un seul jour off pour chacune de ces deux disciplines), quelques footings et un test Vaussenat en course à pied (en plus de la Prom').
A l'issue de la semaine, nous aurons parcouru 466km en tandem, 18,5 dans l'eau et une trentaine à pied.
Merci à Nicolas et à Romain pour leur encadrement impeccable et riche d'enseignements comme toujours.
Un grand merci également à notre partenaire CRISTALINE pour leur aide sur ce stage à destination de l'ensemble de l'équipe de France (fourniture d'eau plate et d'eau gazeuse).
Prom'Classic (10 janvier)
Résultat de la course : 39min33s pour Julien et 36min37s pour moi de bonne augure vu que l'on n'a aucune condition physique digne de ce nom.
Merci à Mickaël pour la logistique de la journée et pour la photo : notre stage avec l'équipe de France de paratriathlon est bien lancé!
Saison 2016
Mondiaux de duathlon à Adélaïde (18 octobre)
Nous allons nous autoriser quelques temps de repos avant de repartir pour une nouvelle phase de préparation des échéances de l'an prochain.
Nous profitons de ce dernier article de la saison pour remercier tous nos soutiens, entraîneurs, club et partenaires en particulier Cristaline/Crystal Geyser et Triathlon Store ainsi que nos employeurs sans qui notre pratique de ce beau sport ne pourrait pas s'envisager. See you in 2016!
World Paratriathlon Event d'Iseo (18 juillet)
Nous ne retiendrons que le résultat final puisque la manière est loin d'être satisfaisante : natation sans combi (une première!) correcte mais sans plus, vélo pitoyable et course à pied suffisante pour nous permettre de revenir sur le duo anglais qui a mené la course jusqu'à 3km de l'arrivée.
Il ne reste donc plus qu'à attendre la décision de la fédération quant à une éventuelle sélection pour les mondiaux de Chicago mi-septembre.
Championnat d'Europe à Genève (10 juillet)
Que dire et penser de notre course des Europe? En résumé résultat moyen pour une course peu convaincante. On va finir par nous nommer les insatisfaits mais la réalité est là : nous sommes toujours en quête de LA course où nous serons à notre niveau et en phase Julien et moi dans les trois disciplines chose que nous n'avons pas réussi à faire hier sur cette course des championnats d'Europe.
Nous avons commencé par une natation correcte mais sans plus suivi d'un vélo très médiocre sur le parcours trop plat à notre goût et nous finissons par une course à pied honorable mais qui ne relève pas l'ensemble. Seul point vraiment positif, nous pouvons tout juste nous contenter des meilleurs temps en transition (T1 et T2).
L'obligation de nous entraîner dans les trois sports nous oblige à négliger le vélo (comparativement à l'époque où nous ne faisions que cela), notre ex-discipline de prédilection au vu de notre prestation d'hier. Au final, nous sommes triplement moyens (dans l'eau, sur le tandem et à pied).
Sans doute y-a-t-il quelque chose à améliorer dans notre façon de nous entraîner mais nous n'avons mpalheureusement pas encore trouvé la solution.
Prochaine course à Iseo en Italie le 18 juillet, dernier RDV avant l'annonce prévue le 21 juillet de la sélection française pour les mondiaux. Affaire à suivre...
Merci en tout cas à toutes celles et ceux qui nous ont encouragé sur le parcours et en pensée.
Garmin Triathlon de Paris (5 juillet)
Maxime (Maurel) était en charge de la natation, nous nous sommes occupés de la partie cycliste et Stéphane (Leroy) a terminé le travail à pied.
Idéalement lancés par Maxime malgré son départ en 3ème vague (ce qui lui valut quelques chevauchées aquatiques), nous décrochons la 2ème place des relais grâce à un gros vélo de notre part (nous réalisons le meilleur temps sur les 40 km du parcours très roulant) et Stéphane "n'a eu qu'à" maîtriser le retour des poursuivants les plus directs.
Merci à toute l'équipe d'organisation du Garmin Triathlon de Paris de nous avoir parfaitement accueillis sur cette épreuve.
Championnat de France de paracyclisme à Mazères (27-28 juin)
Le samedi matin avait lieu la course en ligne sur un parcours bucolique mais exigeant (exposé au vent notamment) de 15.4km à réaliser 5 fois. Après une première attaque du tandem champion de France en titre, un maigre écrémage a eu lieu. Une seconde attaque de leur part fit le ménage, nous excluant ainsi du duo de tandems de tête qui se disputeront la victoire. Nous nous retrouvons ainsi dans un groupe de 4 tandems où l'entente sera bonne. A 23 km du but, nous réalisons la partie technique en descente plus rapidement que lors des tours précédents : ceci provoquera la cassure de notre groupe. Nous finirons la course avec un autre tandem pour la place de 3. A 4km de l'arrivée pour essayer d'assurer un podium, nous attaquons et prenons immédiatement le large. Malheureusement, 500m plus loin nous creuvons de la roue arrière. Le changement de roue prendra trop de temps si bien que nous perdons bêtement une 3ème place qui nous semblait promise.
Le lendemain, sur un parcours similaire, nous prenons la 3ème place du chrono; ceci correspond à notre niveau actuel puisque les 2 tandems devant nous sont bien meilleurs.
Prochaine épreuve : le triathlon de Paris en relais avec pour nous la partie cycliste. 40km en bord de Seine le 5 juillet.
World Paratriathlon Event de Besançon (7 juin)
Troisième du nom et troisième participation pour nous à cette course qui nous a souri dans le passé, il devait donc en être de même en ce dimanche 7 juin. Ce fut le cas puisque nous finissons 2ème à 38 s de l'Ukrainien vice-champion du monde (et qui accessoiremment nous avait mis 4 min 37 s à Edmonton lors des mondiaux de l'an dernier) mais que la course fut rude et à suspense!
Auteurs d'une natation convenable (disons dans nos cordes), nous sortons du parc à vélo à la 5ème place avec près de 4 min de retard sur le futur vainqueur ukrainien et une trentaine de secondes sur un duo de tandems espagnols. Nous rattraperons ceux-ci sur le parcours vélo sans pour autant les distancer (ils entreront d'ailleurs avant nous dans le parc à l'issue de la partie cycliste). Ces 22 km furent laborieux et notre discipline "de prédilection" (parfois on se demande si c'est bien de celle-là dont il s'agit...) méritera donc d'être davantage travaillée à l'entraînement dans les prochaines semaines car nous sommes capables de bien mieux. Heureusement, notre course à pied est plus maîtrisée qu'en début de saison ce qui nous permettra de combler les 2 min 05 s de retard sur nos amis rémois deuxièmes de la course depuis le départ mais sans pour autant pouvoir revenir sur le duo ukrainien qui coupe la ligne 150 m devant nous environ.
Pas encore de victoire sur manche de coupe du monde pour l'instant mais un meilleur niveau que par le passé. Fin d'un cycle de six semaines au cours desquelles nous aurons participé à 9 compétitions et effectué un paquet de km en déplacements :-). Place désormais à l'attente d'une annonce de la FFTRI quant à une éventuelle sélection pour Genève et à une semaine un peu plus cool pour se régénérer.
Merci infiniment à notre fan club venu en nombre nous supporter à Besac' sans qui la course n'aurait peut être pas pris cette tournure!
Championnat de France de paratriathlon à Cambrai (31 mai)
Réponse : avoir un autre objectif important la veille dudit premier objectif!
Cette formule a en effet fonctionné à merveille pour nous à l'occasion des championnats de France de paratriathlon disputés à Cambrai au lendemain du World Paratriathlon Event de Londres.
Partis avec 3 min 18 s de retard sur le duo Rémois Arnaud Savio/Julien Dubreuil, nos rivaux principaux du jour, nous avons commencé par une natation pas parfaite mais satisfaisante, en tout cas bien meilleure que celle de la veille. Après une transition un peu compliquée et donc à revoir, nous nous élançons sur le parcours cycliste de 19 km, une sorte de critérium dans une zone industrielle avec plein de virages techniques, un parcours plat comme le dos de la main où les différences ont potentiellement du mal à se faire. Malgré cela, nous gagnons à chaque tour quelques précieuses secondes sur le tandem de tête. A l'issue des 19 km, nous avons encore un retard de 2 min sur la tête : qu'à cela ne tienne, il nous reste 5,5 km pour revenir sur le duo homonyme (hors de question de temriner le weekend avec 2 places de 2). Et là, la "magie" s'opère : au lieu de courir à 15,3 km/h comme la veille, nous réalisons une partie pédestre idéale à plus de 16,5 de moyenne ce qui nous permet de lever les bras sur la ligne avec 54 s d'avance sur les seconds (nous sommes donc allés 4 min 12 s plus vite qu'eux!) et de décrocher un deuxième titre consécutif sans devoir attendre la décision sur tapis vert trois mois après l'épreuve.
Cette victoire est donc d'autant plus belle que nous avions le devoir de réussir et la pression qui va avec. Le titre concrétise déjà les efforts accomplis à l'entraînement depuis la reprise de la saison (un certain 21 septembre à la Baule...) et prouve en même temps que ce travail paie.
Continuons à aller dans ce sens pour nous offrir une saison à la hauteur de nos ambitions et de notre engagement au quotidien. Merci à nos soutiens et familles qui nous épaulent et acceptent les sacrifices consentis et vive le tri!!!! :-)
Notre prochaine course sera une nouvelle manche de Coupe du Monde de Paratriathlon disputée à Besançon le 7 juin.
World Paratriathlon Event de Londres (30 mai)
Foulées de Pierrefitte et Cyclosportive La Côte d'Orienne (14 et 16 mai)
L'objectif du 10 km était de faire tomber le "record" de Julien, sa seule vraie référence sur la distance, établie sur la Promenade des Anglais début janvier dernier (40"02). Malgré la pluie et un parcours valonné, Mr Hervio a répondu présent avec un honorable 38"14 à l'arrivée accompagné tout du long par son accolyte très bavard. Avec un peu de préparation spécifique, nous pourrons viser ensemble un 37"30 et je serai alors sans doute un peu moins bavard :-).
Deux jours plus tard, enchaînement oblige, direction la Bourgogne pour le petit parcours de la Côte d'Orienne. Pour l'occasion, nous avons eu droit à des conditions météo très favorables (la 1ère marque de bronzage caractéristique du cycliste commence à apparaître...vivement la nat' en extérieur!). Décidés à profiter de l'épreuve pour nous tester, nous avons secoué le paquet par deux fois après 25 km de course environ. Cela a permis d'une part d'éviter les risques de chute des premiers km toujours un peu nerveux et d'autre part, nous nous sommes retrouvés à l'avant au sein d'un peloton amaigri. Ne parvenant pas à faire franchement la différence (quelques restes du 10 bornes + absence de fraîcheur de la semaine), nous nous sommes sagement contentés pendant un temps de rester dans les roues, et ce, jusqu'à la bifurcation petit/grand parcours située à environ 40-45 km de la ligne. Profitant d'un replat, nous sommes partis seuls et avons cherché à creuser l'écart. Après 8 km environ, nous nous sommes faits rattraper en haut d'une bosse par un coureur isolé avec qui nous avons roulé une dizaine de km ensemble. Il restait alors une dernière bosse de 2 km dans laquelle le solo nous a distancé. Toutefois à l'issue de l'ascension, nous étions toujours 2ème et avec encore un peu d'avance sur le reste des poursuivants. Dans la descente qui suivit, nous avons rapidement senti que nous rebondissions de manière inhabituelle sur l'asphalte. Verdict sans appel : crevaison lente de l'arrière. Nous avons donc été contraints de lever le pied pour finir tranquillement les 25 derniers km. Nous terminons à une correcte 21ème place au vu les circonstances.
Encore une grosse semaine de boulot avant de s'accorder une semaine plus light pour arriver dans les meilleures conditions à nos 2 prochaines échéances : le World Paratriathlon Event de Londres le 30 mai et les championnats de France de Paratriathlon le 31 mai à Cambrai.
Inscription en relais au Garmin Triathlon de Paris (5 juillet)
- Maxime Maurel sera chargé de la natation;
- Julien et moi réaliserons la partie cycliste;
- Stéphane Leroy clôturera le relais sur la partie pédestre.
Merci à la FFTRI et à l'organisation du Garmin Triathlon de Paris pour le soutien et la communication qui sera faite autour de notre participation.
N'hésitez donc pas à venir nous encourager et à communiquer autour de cet événement qui se veut être la fête du triple effort dans la capitale après une année 2014 où l'épreuve n'a pas pu avoir lieu.
Toutes les infos sur le Garmin Triathlon de Paris à cette adresse: http://www.garmintriathlondeparis.fr/
World Paratriathlon Event de Madrid (10 mai)
L'objectif minimal était de monter sur le podium et celui-ci a été tout juste rempli puisque nous décrochons une 3ème place qui pourra nous laisser quelques regrets. En effet, partants avec 3 min 18 s de retard sur les tandems B1, nous avions l'obligation de faire le forcing pour remonter sur la tête de course. Avec le recul, la natation fut étrange puisque nous réalisons un temps pitoyable que nous tairons (les intéressés iront voir sur le site de l'ITU :-)) sans nous en rendre compte sur le moment. Une fois sortie de l'eau par contre, la "machine" se met en marche : meilleur temps vélo et meilleur temps à pied malgré une fin de partie pédestre pénible pour Julien. Au final, nous terminons à 1 min 13 s des vainqueurs (à la sortie de l'eau nous avions 5 min 19 s de retard sur eux) et à 31 s de la médaille d'argent. Autrement dit, avec une natation "à notre niveau", nous aurions pu gagner la course. Moralité de l'histoire : la natation est une science qui n'est jamais acquise!
Les deux prochaines semaines seront donc remplies d'un gros travail à l'entraînement et de compétitions de préparation (un 10 km sur route le jeudi 14 mai et une cyclosportive de 100 km le 16 mai) pour arriver au mieux sur les 2 prochaines échéances : le World Paratriathlon Event de Londres le 30 mai et le Championnat de France de paratriathlon le 31 mai à Cambrai.
Vélostar 91 et Triathlon M de Cepoy (1er et 3 mai)
Au départ le vendredi matin, l'objectif était donc de borner à bonne allure sans toutefois prendre de risques d'autant que la chaussée était détrempée. Après un départ fictif un peu houleux, nous avons cherché à remonter le peloton, chose faite correctement jusqu'au km 40 environ où nous avons "sauté" comme des malpropres à l'issue d'une bosse qui nous a collé sur l'asphalte. Nous nous sommes alors retrouvés dans un petit groupe de 6/7 dont nous avons mené le train sur l'essentiel du reste du parcours : nos compagnons du jour ont eu l'aimabilité - merci à eux - de nous attendre en haut des ascensions lorsque nous prenions un peu de retard. Nous finissons donc à une correcte 26ème place : ni crevaisons, ni chutes => contrat rempli (Crédit photo : La Vélostar 91).
Deux jours plus tard, c'est donc par un triathlon que nous clôturions notre weekend. Notre entame fut juste... catastrophique : natation interminable dans une eau fraîche, pas de rythme, beaucoup de claques échangées pour cause d'une mauvaise coordination côte à côte, bref un pur moment de plaisir. Après cela, nous avons retrouvé notre fidèle destrier pour un beau parcours de 40km là encore détrempé. Malgré les conditions et les restes de la course de l'avant-veille, nous réalisons un vélo très correct sans nous mettre dans le rouge. Problème : à 5km de la fin, nous déraillons de la chaîne de liaison ce qui nous fait perdre environ 3 min. De retour au parc à vélos, nous chaussons nos runnings pour un "cross" de 10 km autour du plan d'eau. Pris de maux de ventre, la partie pédestre n'a pas été une partie de plaisir pour moi alors que Julien se portait bien (pour une fois, les rôles étaient inversés). Nous finissons 75ème en 2h20.
Espérons que la surcompensation fera son effet pour notre prochaine course : le World Paratriathlon Event de Madrid dimanche prochain, 10 mai.
Championnat d'Europe de paraduathlon à Alcobendas (25 avril)
Puisque champions du monde en titre, nous avions un peu "la pancarte" au départ de l'épreuve de ces championnats d'Europe disputés sur un tracé sélectif : que ce soit à pied ou à vélo, rares étaient les portions planes. Auteurs d'un départ prudent, nous sommes sagement restés dans les basques de nos adversaires au début de la course à pied avant de prendre les choses en main. A l'issue des 5 premiers km pédestres, nous n'avions qu'une courte avance sur le second tandem (une petite vingtaine de secondes tout au plus) et c'est sur la partie vélo que nous avons largement creusé le trou : plus de 2 min 30 s pris sur nos plus proches adversaires. Après 4 tours de l'exigeant circuit cycliste, nous sommes entrés dans le parc avec une confortable avance. Plutôt que de relâcher notre effort, nous avons décidé de travailler jusqu'au terme de la course dans la perspective des prochaines échéances. Finalement, nous gagnons ces championnats avec 3 min 30 s d'avance sur le second équipage et plus de 4 min sur le troisième.
Merci à nos supporters du jour qui nous ont soutenu tout au long de l'épreuve et à Pascal pour le "reportage photo".
Un grand merci également à notre chauffeur du soir qui nous a permis de rejoindre l'aéroport de Madrid en stop pour être ainsi à l'heure de notre avion!
Prochaines épreuves : la Vélostar 91 le 1er mai (cyclosportive de 135km), Triathlon M de Cepoy le 3 mai et World Paratriathlon Event de Madrid le 10 mai => la saison est lancée!
Stage équipe de France paratriathlon à Calella (14-21 mars)
Au menu de ce stage des séances dans les 3 disciplines avec notamment des séries à allure course et la détente quotidienne bien méritée après l'effort (balnéo atenante au centre sportif). Au final, nous avons fait un peu plus de 25h de pratique au cours de la semaine : 23 km dans l'eau, 440 à vélo avec pas mal de dénivelé et une trentaine de kilomètres à pied (une vingtaine pour Arnaud seulement, étant en reprise).
La première échénace de la saison approche à grands pas puisqu'il s'agit des championnats d'Europe de paraduathlon disputés dans un mois (25 avril) à Alcobendas en Espagne.
La suite du calendrier n'est pas encore figée puisque nous ne savons pas encore sur quelles épreuves internationales de paratriathlon nous pourrons nous aligner compte tenu du "filtre" start list élaboré par la fédération internationale de triathlon en fonction du classement mondial.
Championnat de France de paracyclisme sur piste (7/8 février)
Retour à nos moutons, l'entraînement au triathlon, avec en vue un prochain stage à Calella où nous retournerons comme l'an passé courant mars.
Premier stage Équipe de France à Boulouris - janvier 2015
En entame de stage, nous avons participé à la Prom'Classic : un 10km sur la promenade des anglais à Nice où nous avons pris du plaisir (n'est ce pas Ju? :-)). Pas d'objectif précis pour cette course en dehors de la découverte de la distance officielle pour Julien et d'une reprise un peu plus sérieuse de la discipline pédestre pour moi.
Cette épreuve n'a pas semblé nous plomber car la suite de la semaine s'est passée sans soucis et en sentant des améliorations par rapport à notre prestation de décembre. En plus, nous étions entourés de nos joyeux lurons paratriathlètes, Senior-Denver et La Relève (et top à la vachette!) pour ne pas les nommer. Un travail efficace dans la bonne humeur.
Notre prochaine compétition approche : il s'agira des championnats de paracyclisme sur piste début février.
Après cela, nous retrouverons l'équipe de France de paratriathlon à Calella pour un nouveau stage de préparation.
! Nouveau partenaire !
Stage de reprise au CREPS de Boulouris - décembre 2014
La reprise a été révélatrice du travail qu'il faudra fournir cette saison si nous souhaitons nous hisser un peu plus haut dans le classement mondial. Toutefois, la motivation et l'envie de bien faire sont bien présentes à l'entame de notre troisième saison de triathlon.
Merci à Nicolas pour sa gestion impeccable de la logistique, comme à son habitude.
Saison 2015
Finale de la coupe de France des clubs de triathlon à l'Aiguillon sur mer (4 octobre)
Après 3 semaines de coupure, l'enjeu pour nous était de ne pas trop subir l'allure de nos coéquipiers du jour (Yannick Bourseaux, Maxime Maurel et Stéphane Bahier).
Innovation du jour, nous nous étions permis de nager séparés en mode "chacun pour soi". Comme à son habitude, Julien nous a fait un départ canon (en tête de notre équipe jusqu'au 75m) avant de rétrograder dans le classement du groupe (heureusement pour lui, Maxime l'a accompagné dans sa chevauchée nautique). Quant à moi, je me suis d'abord accroché au rythme de Yannick avant de le voir s'éloigner définitivement. S'en est suivi un moment de sollitude jusqu'au terme de la nat' : me croyant dernier du groupe (je n'avais pas vu que j'avais doublé Maxime et Julien), je me suis battu lamentablement dans l'eau pour ne pas trop pénaliser mes équipiers. Finalement le temps nat' de l'équipe sera pris sur moi (3ème à la sortie de l'eau): 12min39 au 750m (sans entraînement, en ayant fait l'anguille pour la direction et au trois quart malade c'était plutôt pas mal). Ceci m'a permis d'arriver dans le parc avec un peu d'avance sur Julien et de souffler un brin. Sur la partie vélo, les trois semaines off se sont fait ressentir : Yannick nous a fait subir sa puissance sur ce circuit pourtant tout plat. Enfin, sur la partie pédestre, nous avons rapidement lâché Maxime (un peu sec sur le départ mais qui a bien réagi ensuite) pour finir finalement à 3 : Yannick, Julien et moi en un peu moins d'1h03, résultat qui nous a paru très correct vu le niveau d'entraînement que nous avions.
Place maintenant à la préparation hivernale pour engager 2015 sous les meilleures auspices. Le programme de l'an prochain s'annonce aussi alléchant que chargé avec cette fois-ci les vrais points pour Rio qui seront distribués.
Le projet Rio reste toutefois encore suspendu à l'annonce par l'ITU du dernier Medal Event masculin restant, autrement dit la dernière catégorie masculine à être représentée aux Jeux de 2016.
Triathlon Audencia La Baule (21 septembre)
Bilan de l'expérience : un triathlon M avec entraînement c'est dur, sans... je vous laisse imaginer.
Partant avec la junte féminime (règlement fédéral oblige), nous avons barbotté sagement à notre rythme et nous avons rattrapé pas mal de concurrents masculins partis 5min avant.
Sur le vélo, nous avons fait une bonne remontée d'environ 350 concurrents sur un parcours relativement favorable au tandem. Enfin, j'ai dû finir la course seul puisque le ventre de Julien ne lui a pas permis d'aller plus loin que la sortie du parc à vélos. Très longs furent ces derniers 10km : le temps final reste respectable autour des 2h25. Une belle organisation et des supporters venus en nombre : merci à eux!.
Championnat du monde de paratriathlon (30 août)
"On your mark... bbbrrr" : c'est parti pour le dernier Tri S de la saison. Le terrain de jeu se trouve à Edmonton (Canada), les conditions sont idéales. Nous sortons notre meilleure nat' de notre courte expérience (12"30 au 750m sans nous mettre dans le rouge). 10ème à la sortie de l'eau, ça sent bon, l'écart avec la tête est moins élevé qu'à l'accoutumée. Nous enfourchons notre bicyclette pour 4 tours d'un circuit exigeant avec une belle bosse par tour. Nous reprenons du temps sur la majeure partie des concurrents mais au dernier tour, la malchance nous rattrape : nous déraillons de l'avant. Obligés de mettre pied à terre, l'incident nous fait perdre une bonne trentaine de secondes et notre élan est brisé en pleine ascencion. Qu'à cela ne tienne, nous remontons sur le tandem et terminons la partie cycliste à la 7ème place. Il faut ensuite terminer le travail à pied et essayer de grapiller encore du temps sur les concurrents devant nous et si possible des places. Et là, Julien manque de me "claquer" dans les doigts : maux de ventre. Je fais tout pour l'encourager, l'aider. Nous faisons un premier tour laborieux et nous nous reprenons un peu sur le second pour terminer 8ème. Sans l'incident technique et le problème de Julien, nous serions allés 1min30 plus vite environ, une 6ème place potentielle puisqu'à seulement 28s devant nous au final.
A l'issue d'un tel triathlon quels sont les enseignements à tirer? Pas de révolution : il faudra mieux s'entraîner l'an prochain pour poursuivre notre progression si nous voulons continuer à espérer une éventuelle qualification aux Jeux. Ces derniers sont encore bien loin mais le vif du sujet arrive très vite. Dès la saison 2015, le système définitif de catégories devrait être mis en place et les points décrochés lors des courses internationales deviendront d'autant plus importants pour demeurer dans les premières places du classement mondial (un maximum de 10 places par catégorie sera attribué pour les Jeux).
En cette fin d'année sportive, nous tenons à remercier nos proches, nos soutiens et nos partenaires - en premier lieu la fédération française de triathlon - sans qui une telle entreprise ne serait pas possible. Merci à vous et à bientôt pour une prochaine saison que nous espérons meilleure que celle qui vient de s'achever.
Championnat de France de paratriathlon (23 août)
Stage équipe de France paratriathlon à Bourges (1-10 août)
World triathlon grand final Edmonton : nous voilà!
World paratriathlon event d'Iseo (5 juillet)
Tout avait bien commencé puisque nous étions dans les pieds de nos adversaires jusqu'à la première bouée (280 m). Le retour fut par contre plus laborieux en particulier pour cause de problèmes d'orientation : vagues et soleil de face rendent la détection des bouées parfois délicate...
A la sortie de l'eau nous accusons un retard comparable à ce à quoi nous sommes habitués (4 min du leader, 2 min du paquet) et nous étions alors à une 7ème place dont il fallait à tout prix s'écarter. Malgré des sensations moyennes, nous faisons le meilleur temps vélo grâce notamment à une prise de risques réelle mais assumée dans les portions citadines du parcours. Nous entamons la course à pied avec 50 s de retard sur les Espagnols alors 6ème et la mise en route à pied fut délicate pour moi (pour une fois c'est Julien qui tirait le duo dans l'exercice pédestre). Malgré tout nous revenons sur le duo ibérique en moins d'un tour et avec le retour de meilleures sensations (au détriment de Julien qui devenait "sec" à son tour) nous assurâmes cette place à l'arrivée.
De bonnes choses donc puisque une fois sortis de l'eau nous faisons jeu égal avec le vainqueur même si le gros du travail nécessaire concerne toujours et encore la partie aquatique du triathlon, là où la course se perd.
Mercredi 9 juillet, nous saurons si nous sommes sélectionnés pour les Mondiaux. Affaire à suivre...
Championnat d'Europe de paratriathlon à Kitzbühel (21 juin)
Il y a des jours où les indicateurs sont au rouge cramoisi (fatigue manifeste pour chacun de nous et probable virus pour Julien qui a fini la journée sous la couette avec de la fièvre) mais la course doit être courue en dépit des circonstances. En tout cas, cette regrettable expérience nous a donné un bon coup de pied aux fesses : il faudra scorer à Iseo en Italie début juillet sur le prochain World Paratriathlon Event pour espérer intégrer la sélection pour les mondiaux canadiens. D'ici là c'est préparation à marche forcée en travaillant sur nos lacunes respectives.
Merci à l'encadrement de l'équipe de France et notamment à Thierry pour ses soins et ses photos.
Championnat du monde de duathlon à Pontevedra (31 mai)
Ne pouvant pas aller au World Paratriathlon Event de Londres, nous avons cherché une "petite course" histoire d'occuper notre weekend et nous avons choisi d'aller en Espagne, du côté de Pontevedra pour prendre part au championnat du monde de duathlon. Sous un format sprint comme en triathlon (5 km / 20 km / 2.5 km), la partie pédestre était tracée dans la ville et proposait un parcours roulant alors que la partie vélo comportait une belle bosse à gravir 4 fois. Nous ne connaissions qu'un seul de nos adversaires, à savoir un tandem espagnol que nous avons battu à Besançon mais qui avait pris la 3ème place à Yokohama. Les premières centaines de mètres à pied furent rapidement avalés par le peloton qui s'est rapidement étiré. Par prudence, nous n'avons cherché qu'à suivre nos adversaires les plus directs. Après un bon kilomètre à pied, l'allure s'étant stabilisée à un rythme moins soutenu, nous avons décidé de doubler le duo espagnol alors en tête et pour chercher à creuser l'écart sur eux. Après 2,5 km, nous avions une petite vingtaine de mètres d'avance, 200 m environ à l'issue des premiers 5 km de l'epreuve. Nous réalisons une belle transition et nous nous lançons sur le parcours vélo balayé par un vent soutenu. A chaque tour, nous jaugions l'écart avec nos poursuivants directs et nous avons pu constater à chaque fois que nous creusions un peu plus l'écart au fur et à mesure des kilomètres. A l'issue du vélo, nous réalisons la seconde transition sans s'affoler, nous étions alors en tête de l'épreuve avec plus d'1 min 30 s d'avance sur le second concurrent. Nous accentuerons notre avance dans le dernier tour à pied pour franchir la ligne avec un petit drapeau tricolore à la main et les bras levés. Champions du monde de paraduathlon et le droit à une marseillaise qui a fait son petit effet! Merci à tous les membres du Groupe France que nous avons entendu sur le bord de la route à nous encourager.
World Paratriathlon Event Besançon (25 mai)
Le Doubs nous a fait pousser des palmes car les 750 m de natation furent "avalés" en 7 min 10, nous sortons quand même de l'eau avec 44 s de retard sur le tandem serbe mais pour une fois, nous sommes dans le paquet et nous quittons le parc en 4ème position. A vélo, nous réalisons le second chrono comme à Yokohama, nous reprenons 10 s sur les Serbes et les Italiens, plus rapides, reviennent sur nous à l'issue du deuxième tour. Qu'importe, la seconde transition bien négociée nous permet de sortir à pied à la deuxième place à 40 s des Serbes. Objectif de podium oblige, nous devions franchir la ligne d'arrivée en tête pour au pire glaner la 3ème place (dans l'éventualité où les deux tandems PT5 B1 soient relégués à moins de 3 min 43 s de nous sur la ligne). Nous sommes donc allés chercher les Serbes en grapillant seconde par seconde l'écart qui nous séparait et nous avons pris la tête à 2 km du but. Nous garderons la tête jusqu'au terme de la course à l'issue d'une partie pédestre parfaitement bien courue : enfin un triathlon dont nous pouvons être satisfaits! Le seul tandem B1 finissant la course (tandem britannique 3ème des derniers mondiaux en TRI6a) n'est relégué qu'à 2 min 58 s de nous et s'impose donc au classement final.
Au fil des courses, l'ITU finira peut être par remarquer que toutes les épreuves PT5 ne peuvent être gagnées que par des athlètes aveugles puisque 3 min 43 de pondération sur moins d'une heure de course, c'est presque mission impossible à remonter. Cela dit, le nouveau système de catégories de l'ITU fait d'autres injustices : courage donc aux concernés pour 2014!
Un grand merci enfin à notre fan club qui s'était déplacé en masse pour nous soutenir et qui nous ont porté tout au long de la course.
World Paratriathlon Event Yokohama (17 mai)
Tout d'abord, nous sommes fixés quant à la pondération appliquée par l'ITU entre les tandems B1, B2 et B3 : les B1 partent 3 min 43 s avant les autres et les athlètes B1 doivent porter des lunettes opaques pendant la partie pédestre (cherchez la logique). Soit. Cela dit, personne de l'ITU n'a été en mesure de nous expliquer la méthode de calcul retenue pour obtenir ces 3 min 43 s. "Le système reste tel quel en 2014, rien n'est décidé pour 2015" sera la seule information donnée par les responsables de l'ITU.
Well, nous partirons donc avec presque 4 min de retard sur les TRI 5 B1 cette année. Concernant notre course, nous sommes assez peu satisfaits de la manière avec laquelle nous avons couru : nous avons tapé dans les vagues du port de Yokohama, la mise en action à vélo est médiocre pour ma part et Julien manque encore d'aisance en course à pied. Tout ça pour aboutir à une 4ème place à une grosse minute du podium et surtout, et finalement ce qui est le plus rassurant, en réduisant de près de 2 min notre écart - jusqu'alors abyssal - avec nos adversaires anglais champions du monde en titre. Il se pourrait donc que l'on ait un minimum progressé depuis Londres 2013. Cerise sur le gâteau, nous marquons des points pour le ranking puisque nous rentrons dans le top 8.
Au delà de la course paratriathlon, nous avons eu la chance de vivre au coeur d'une WTS et de pouvoir suivre la course aux premières loges, des moments dont nous nous souviendrons c'est certain.
Merci à Nicolas et à Thierry pour l'encadrement de cette semaine, pour les soins apportés et pour les photos.
Prochaine étape à Besançon le 25 mai pour un nouvel World Paratriathlon Event.
Triathlon de Cepoy (3 mai)
Baptême du feu pour Julien sur cette distance, nous avons fait une belle natation sans être trop gênés puisque nous sommes partis avec les féminines. L'objectif principal de l'épreuve pour nous était de faire un gros vélo, chose faite puisque nous réalisons le 7ème temps non loin de la meilleure marque chronométrique et ce malgré quelques freinages liés au trafic sur le parcours. Nous finissons tranquillement notre triathlon sur la partie pédestre en parlant de la pluie et du beau temps pour terminer en 2 h 18 min 34 s à la 59ème place.
Merci encore aux organisateurs pour cet accueil et cette belle épreuve que nous recommandons!
Stage paratriathlon à Boulouris (12-19 avril)
Triathlon de Cannes (13 avril)
Quelque peu chahutés dans l'eau, nous avons cherché ensuite à faire un bon vélo sur le parcours valonné proposé par l'organisateur sans chercher à garder des forces pour la course à pied finale que nous entamons dans les 30 premiers du classement (sur quelques 500 partants). Nous gérons notre effort pédestre cette fois-ci pour prendre une correcte 23ème place du général en 2h26min20s.
Cette course marque le début d'une nouvelle semaine de stage avec l'équipe de France de paratriathlon au sein du CREPS de Boulouris.
Merci à Nicolas pour cette photo de nous sur la Croisette.
Triathlon sprint de Beauvais (6 avril)
Nous sommes partis dans la 4ème vague dans la même ligne d'eau que nos amis Rémois de l'équipe de France (Julien Dubreuil/Arnaud Savio), des "habitués" de l'épreuve!.
Résumé factuel : après un coup de coude bien placé dans la lèvre de Daniel au bout de 500 m de natation, celui-ci a gardé le courage et l'aimabilité de bien vouloir me driver dans la partie vélo durant laquelle nous avons fait un petit tout droit au premier demi-tour mais sans gravité. Au niveau du compte-tour, nous avions un fan club improvisé que nous tenons à remercier. Nous rentrons dans le parc ensemble avec Daniel et il me laisse prendre la poudre d'escampette pour essayer de rattrapper le duo champenois devant nous à environ 4 min à ce moment de la course. Malgré mon manque d'entraînement dans la discipline, les restes historiques m'ont permis de grignotter près de 3 min 30 s sur Julien et Arnaud et finir presque sur leurs talons. Je termine la course en 1 h 06 en ayant attendu Daniel sur la fin. Merci à toi Daniel pour t'être prêté au jeu de cette aventure!
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Stage paratriathlon à Calella
Au programme, un bon volume d'entraînement sur ces 7 jours complets et des conditions idéales pour une fin d'hiver.
A l'utile s'est joint l'agréable ambiance retrouvée de l'équipe de France.
Reste maintenant à l'ITU de publier les modalités des nouvelles catégories qui vont conditionner notre parcours 2014 en espérant qu'il soit le plus long possible.
Saison 2014
Championnat du monde ITU à Londres (13 septembre)
Triathlon de Saint Bonnet Tronçais (31 août)
Stage Équipe de France à Bourges (25-31 août)
Triathlon de Chantilly (25 août)
Championnat de France handisport (22-23 juin)
Samedi matin départ à 9h pour 10 tours de 8,6km. Rapidement, un groupe d'une demi-douzaine de tandems se forme à l'avant de la course. Le tour suivant, ce groupe se réduit à trois unités dans lequel nous figurons. Nous continuerons en trio jusqu'au 8ème tour avant que les hostilités soient lancées. C'est le tandem local (Hidalgo/Cuenot) qui les ouvrira à deux tours du but. Derrière, nous collaborons avec Emmanuel Hutin/Raphaël Beaugillet et nous revenons rapidement sur les fuyards. Au jeu du chat et de la souris, c'est au tour du tandem de Blois de tenter sa chance à un tour et demi de l'arrivée. Hutin/Beaugillet comptent alors une quinzaine de secondes d'avance sur Hidalgo/Cuenot et nous. L'entente est assez moyenne, nous faisons beaucoup de travail. Malgré cela, nous revenons à 8s des premiers à 2km du but. Nous donnons tout sans calculer mais les forces sont insuffisantes pour boucher le trou. C'est à ce moment que le tandem de Pontarlier décide de passer à l'offensive et de tenter sa chance à son tour sans toutefois revenir sur la tête. Le classement restera inchangé : nous finissons 3ème avec des regrets.
Le lendemain, 18,6km de chrono sur un circuit sélectif étaient au programme de la matinée. Après un échauffement inhabituellement long cette année, nous prenons le départ avec comme objectif une place sur le podium et l'envie de faire une meilleure prestation que la veille. L'échauffement effectué nous permet d'être directement dans l'allure et de ne pas subir le parcours dans sa première partie. La seconde, étant plus balayée par le vent nous sera moins favorable. Finalement, l'objectif est atteint avec une 3ème place à 55s de la gagne (Dhinnin/Boussard).
Championnat d'Europe ETU de Triathlon à Alanya (16 juin)
Un grand merci au staff Équipe de France, en particulier à notre encadrant principal Nicolas, pour leur professionnalisme, leur disponibilité et la manière avec laquelle nous avons été intégrés dans le groupe.
Paratriathlon de Besançon (19 mai)
Tour de Belgique (9-12 mai)
Course de Bilbao (4 et 5 mai)
La Vélostar 91 (1er mai)
Rouillon à travers la Sarthe (30 mars)
12 h 30, départ du petit parcours (105 km) de cette cyclosportive nouvellement rebaptisée que nous avions remportée l'année précédente. Pour l'occasion cette fois-ci, ce fut Franck Bereck qui m'a piloté (c'était la première fois que nous faisions équipe) et le bilan de la journée s'est révélé très positif. Après les premiers kilomètres très roulants et favorables aux tandems (nous étions 4 en lice sur ce parcours), nous nous sommes retrouvés en tête d'un petit groupe comprenant une demi-douzaine de solos et trois tandems dont Éric et Cédric de notre club. Notre objectif était alors de faire course commune le plus longtemps possible et d'alterner les attaques sur la fin du parcours pour décrocher le troisième tandem de notre groupe. Ombre au tableau, Cédric dans ces conditions hivernales a eu du mal à se mettre en jambes et à trouver son rythme si bien que nous avons dû les attendre lors des premières difficultés du parcours. Voyant que cela n'allait pas mieux avec les kilomètres, nous les avons laissés gérer leur course à leur rythme. Entre-temps, un groupe important de coureurs solos nous avait rejoint si bien qu'en tête, 40 prétendants à la victoire demeuraient après environ une petite heure de course. Indiquant à Franck que la situation n'était pas favorable, nous avons profité d'un faux plat descendant pour semer plusieurs éléments du groupe et finalement nous retrouver à deux tandems et quatre solos devant. Nous prîmes bientôt le large sur ce petit peloton malgré la répétition des bosses sur cette partie centrale du parcours. Durant la deuxième heure de course, nous avons pu constater que le tandem concurrent n'était pas au mieux dans les bosses. Au sommet d'une d'entre elles à environ 30 km de l'arrivée, nous avons profité du fait qu'ils furent décrochés pour prendre le large sur eux afin de nous assurer la victoire dans notre catégorie. A environ 10 km du but, nous fûmes rejoints par une quinzaine de coureurs solos revenant de l'arrière. A l'arrivée, Franck a bien négocié à la fois les attaques des autres membres du groupe ainsi que le dernier virage en épingle du parcours pour nous permettre de prendre une 4ème place du scratch à 9 s du trio vainqueur qui nous a dépassé dans l'ultime descente rendue dangereuse à cause de la pluie. Cédric et Éric se maintiendront à la 3ème place des tandems en arrivant un quart d'heure environ après nous, contents d'en avoir terminé!
Critérium de Longchamp (23 mars)
La Jacques Gouin (3 mars)
Début saison 2013
Championnat de France à Bayeux (30 juin et 1er juillet)
Coupe du monde à Ségovie (15-16 mai)
Coupe du monde à Rome (25-27 mai)
Nous tenons à remercier sincèrement les staffs italiens et belges pour les soins qu'ils nous ont apportés sur place.
Trois jours après la chute, nous souffrons toujours de larges brûlures sur la cuisse droite et d'hématomes. Julien passera une échographie pour connaître l'état de sa cuisse. Pour ma part, la radio de la main n'a pas révélé de fractures même si l'articulation du pouce est encore douloureuse.
Tour de Belgique (17-20 mai)
Au final, nous terminons ces quatre jours à une bonne troisième place du général et au deuxième rang du classement des sprints intermédiaires. En plus de cela, les sensations reviennent petit à petit. Ce n'est pas trop tôt vu les échéances immédiates, c'est-à-dire le weekend prochain, pour la coupe du monde à Rome.
Course des Monédières (12-13 mai)
Course de Bilbao (28-29 avril)
Le samedi, deux contre la montre étaient au programme : 11,6 km le matin et 5 km l'après-midi après la réduction du parcours par les commissaires. Pour chacun d'eux, nous prenons une septième place avec des sensations plutôt moyennes sous des conditions météorologiques exécrables : plus de 1000 km pour aller chercher la pluie... Au soir du premier jour de course, nous étions donc 7ème au général et 3ème tandem français avec 16 s d'avance sur le 4ème duo français. Dimanche, nous avons eu droit à une accalmie des précipitations et nous avons couru au sec (route et ciel). Partie sur les chapeaux de roue, la course a été prise en main par les tandems espagnols. Au 9ème kilomètre pourtant, le tandem français champion du monde s'extirpait du paquet et nous nous glissâmes dans leur roue. Nous avons rapidement pris de l'avance, écart qui a culminé à 1 min 40 s à 3 tours de l'arrivée lorsque nos compagnons d'échappée ont crevé sans pouvoir compter sur l'assistance technique d'une voiture. Nous nous sommes donc lancés dans un contre la montre individuel (en duo quand même) sur les 30 derniers kilomètres d'un parcours balayé par le vent. Au dernier tour, nous avions encore 40 s d'avance sur le paquet. Malheureusement, le scénario de Bogogno 2009 se répéta : au milieu de la dernière difficulté du parcours, nous nous sommes faits dépasser par un tandem espagnol qui remportera la course, nous finirons deuxième de cette étape à 10 s. Au général, nous remontons d'une place en finissant 6ème. Premier objectif atteint donc mais il reste pas mal de travail à accomplir pour revenir à notre meilleur niveau. Prochaine course en Corrèze dans deux semaines.
Merci à Christophe pour le prêt de sa manette de dérailleur ce qui nous a permis de concourir sur les trois étapes.
La Coulainaise (31 mars)
Critérium de Longchamp (24 mars)
Course de la Baule (10-11 mars)
Réunion sur les critères de sélection Paralympique
Début de la saison 2012
Trophée handisport de Montlouis sur Loire (15 octobre)
En ce qui concerne notre course, nous nous sommes élancés avec le dossard 6 (5 tandems partaient donc derrière nous). Après quatre tours, un regroupement des favoris s'est opéré. Nous étions dans l'allure quand, au sortir d'une relance, nous avons laissé notre chaîne de transmission sur la route nous obligeant à abandonner et regarder en spectateurs la victoire du tandem champion du monde sans vraiment de surprises.
Merci à tous nos supportrices et supporters pour leur encouragement.
Championnat de France à Fontenay le Comte (18-19 juin)
Le samedi, nous avons senti la bonne échappée partie au deuxième tour, nous avons réussi à tenir la roue des fuyards une fois... pas deux : le tandem ça ne pardonne pas, traîner un boulet ralentit nécessairement. Trois tandems sont partis (le futur podium) et nous nous sommes retrouvés seuls quelques temps avant d'être rejoints par deux tandems. Sentant la menace du tandem de Blois puissant sur le plat, nous avons décidé de lui fausser compagnie dans la bosse du circuit. Même constat deux tours avant l'arrivée pour s'assurer de la quatrième place en lâchant le tandem du Touquet. Sachant que les crampes me guettaient depuis la mi-course, la médaille en chocolat a plutôt un goût d'inespéré et de reviens-y. L'an prochain, nous viendrons avec quatre genoux...
Le lendemain, 14,4km de CLM au programme : échauffement en reconnaissant le circuit suivi de quelques sprints. Nous finissons 6ème à 19s de la 3ème place par manque crucial de puissance.
Prochain objectif detaille (pas plus gros que la rotule) : sa guérison! Merci à nos supportrices et supporters qui se sont fait entendre sur le bord de la route.
Course internationale handisport de Corrèze (21-22 mai)
Le lendemain, nous avons ouvert les hostilités lors du CLM de 15km. Nous avons eu "l'honneur" de faire le premier temps de référence (ah si quand même il faut souligner ça! :-) ), rapidement battu certes, mais bon... Au final nous ne sommes pas si ridicules, n'accusant que 2min40 face aux vainqueurs alors que nous n'étions que sur trois jambes et demi avec 20km d'entrainement en deux mois pour celles situées à l'arrière de la bicyclette... Prochaine course le championnat de France où j'espère m'être débarrassé de cette blessure laborieuse à me fausser compagnie.
Intervention dans le collège de Theix (9 mai 2011)
Course de Sérent (7 mai 2011)
État des lieux niveau santé
Course de Longchamp (19 mars)
Notre nouveau cadre de tandem route
Notre carte 2011
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Le pôle paracycliste COFIDIS 2011
Présentation à la presse de l'équipe COFIDIS
Début saison 2011
Article dans la Nouvelle République (17 octobre 2010)
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Critérium handisport de Montlouis sur Loire (16 octobre 2010)
Article dans La Nouvelle République de Seine et Marne (20 septembre 2010)
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Article dans Le Parisien (13 septembre 2010)
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Championnat de France piste au Mans (11-12 septembre 2010)
Le lendemain matin, l'épreuve du km était au programme. La météo a bien failli nous jouer un mauvais tour car il a plu sur le vélodrome jusqu'à 9h45 nous imposant ainsi de courir sur une piste mouillée. Cependant, le temps laissé par les organisateurs entre leur décision de maintenir la compétition et le début des épreuves fut suffisant pour courir dans de bonnes conditions de sécurité. Après un échauffement sur home-trainer, nous nous présentons sur la ligne: 3, 2, 1 partez, le temps de pousser et voilà la chaîne qui déraille... Pas de panique, nous aurons droit à un nouveau départ. Le second lancement sera le bon. Nous réalisons une performance moyenne ce qui nous classe 4ème de l'épreuve, un braquet plus court nous aurait sûrement permis d'obtenir une médaille. Le manque de repères pour cette discipline en est la cause.
Nous finissons donc cette saison sur deux podiums et bien évidemment le bonheur de pouvoir revêtir un maillot tricolore depuis longtemps convoité.
Merci à tous les coureurs et accompagnateurs qui ont aidé notre logistique mécanique (oui la piste, en plus de pédaler, cela demande pas mal de bricolages et de réglages :-) ).
22 août 2010 : dernier jour de course
Tactiquement, nous avions décidé de faire une course d'attente comme l'imposait le parcours difficile et au vu des épreues passées, la décision ne pouvait se faire que sur la fin de l'épreuve. Les sensations moyennes du jour ont été compensées par une très bonne lecture de course, une communication optimale et pas d'efforts inutiles. Nous avons d'emblée remarqué que la décision ne pouvait pas se faire dans la bosse car les "gros" basculaient avec du retard mais revenaient comme des fusées dans la descente où nous atteignons les 90km/h sans forcer. Les espagnols n'étant pas si bien que prévu, nous savions qu'il fallait partir sans eux et que le peloton et que le peloton se reposerait sur eux vu qu'ils dominent l'épreuve chronométrée. Chose faite dans le septième tour où nous revenons sur utrois tandems (canadien, slovaque et italien) en compagnie des allemands et des polonais. Ce fut la bonne échappée qui ira au bout. Les slovaques et le tandem italien troisième du CLM qui était revenu de l'arrière étaient au dessus du lot et à 2km de la ligne nous étions en lice pour le sprint pour la médaille de bronze. Lors d'une attaque au km des allemands, des crampes ont empêché de suivre le contre et de défendre nos chances et nous finissons à une huitième place. Le résultat bien qu'honorable est toutefois mi-figue mi raisin car il y avait la possibilité de faire un podium. Nous reviendrons l'année prochaine encore plus forts, motivés et mieux équipés (notre cadre manque de rigidité) pour parvenir à une médaille mondiale tant convoitée.
21 août 2010 : troisième jour des championnats
20 août 2010 : deuxième journée de compétition
Au final les tandems tricolores se classent 11ème, 20ème (nous) et 25ème. Les champions du monde sont... espagnols (sans grand suspense à vrai dire).
19 août 2010 : première journée de compétition
Le grand saut pour nous c'est demain 10h16 pour deux tours du circuit. A 10h17, ce sera au tour de John Saccomandi et Olivier Donval et David Renvoisé / Stéphne Boussard s'élanceront à 10h19. Il devrait pleuvoir dans la matinée mais le vent est censé tomber.
A demain pour le premier compte rendu des résultats.
Championnats du monde : arrivée à Baie Comeau
Aujourd'hui mercredi, nous sommes retournés faire trois tours sur le circuit afin de peaufiner les réglages avec nos guidons de chrono
Au programme de ce soir, cérémonie d'ouverture et demain commencent les premières compétitions.
Interview dans la République de Seine et Marne (16 août 2010)
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Article dans Le Progrès (13 août 2010)
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Tour de l'Ain (11-12 août 2010)
Ces deux jours de course nous ont permis de faire du rythme au sein d'un peloton de qualité et dans des conditions d'organisation optimales. Nous tenons d'ailleurs à remercier les organisateurs de cette manifestation qui nous ont accepté - nous autres qui soit disant "faussons la course" - en particulier toutes les personnes du comité handisport local.
Le premier jour, nous avions droit à 140km avec un col à 30km du terme de l'épreuve. Bad luck après 10km de course, une crevaison nous a exclu du peloton. Réparation rapide assistée par Jeff et nous voilà repartis en chasse pour reboucher un déficit d'environ 5mn. Nous revenons sur deux groupes et au 75ème km, nous n'avions plus que 2mn20 de retard sur la tête de course et là... rebelote, nous revoilà à plat. Réparation moins rapide cette fois-ci (gonflage à la main oblige...). Nous reprenons la route et décidons de nous arrêter brièvement au ravitaillement situé peu avant le col histoire de remplir les bidons. L'ascension du Col de Fay se passa difficilement - 100km seuls déjà se faisaient sentir - et nous basculons bon gré mal gré et entamons la descente. Après 5-6 km de bonnes sensations dans la descente, retour à la réalité: du plat vent de face pendant les 20 derniers km. A l'arrivée, nous sommes 115ème à 20mn du vainqueur, pas si mal que ça finalement.
Le lendemain, des séquelles se firent sentir au réveil mais elles s'estompèrent une fois que la course fut lancée. Cette seconde étape de 140km également ne présentait pas de difficulté majeure hormis deux trois taquets à passer en danseuse. Une échappée se forma en haut de l'un d'eux après une quarantaine de bornes. Au cœur du peloton à ce moment-là, il ne nous fut pas possible de prendre la roue des fuyards. Qu'importe, une petite route dans les bois nous permis de nous extirper en deux temps (merci au solo qui a compris le rôle que nous pouvions jouer dans cette épreuve, i. e. partir en solitaire - ou du moins avec le moins de solos possible - ou ne pas partir du tout) et nous sommes revenus en une dizaine de km sur la tête. Nous n'avons pas immédiatement embrayé pour faciliter le retour de l'autre tandem français - John Saccomandi / Olivier Donval. Nous nous sommes donc retrouvés à 19 en tête : une bonne échappée, bien organisée et au sein de laquelle l'entente fut parfaite. Celle-ci ira au bout et nous nous classons 6ème au sprint, de quoi chasser tous les doutes et sensations mitigées de la veille.
Place désormais à la préparation du départ et à la récupération pour arriver à 200% les jours J, concrètement le 20 août matin pour le chrono de 23km et le 22 après-midi pour la course en ligne (103km).
Toutes les informations sur l'épreuve sur ce site internet.
Prochain billet depuis le Canada :-) !
Interview sur France 3 Midi-Pyrénées (18 juillet 2010)
Etape Mondovélo Pau-Col du Tourmalet (18 juillet 2010)
Partis depuis le deuxième sas (nous avions le dossard 1154), nous avons commencé par remonter le peloton durant les 25 premiers km. Ce fut déjà impressionnant de doubler autant de coureurs sans en "venir à bout": avant la première bosse, nous étions dans les 200 environ. Nous avons ensuite commencé l'ascension de Marie-Blanque à un bon rythme puisque nous sommes restés dans notre groupe. Au sommet, nous avons mis pied à terre pour "enfiler une petite laine" et attaquer la descente dans laquelle nous nous sommes faits bien plaisir. Dans la plaine - qui n'est pas synonyme de plat en montagne :-) - nous avons roulé en tête de groupe pour rattraper un peloton puis nous avons rempli nos bidons au km 92 nous laissant bêtement seuls dans la vallée avant le Soulor. La montée de ce col s'est passée sans problème, nous montions au train ce qui a rendu possible l'interview que France 3 a faite de nous (cf. lien ci-dessus). Arrivés en haut, nous retrouvons les joies des descentes de cols et nous menons notre peloton jusqu'au ravitaillement d'Argeles-Gazost où nous faisons le plein. Nous revenons dans notre groupe d'origine et le plus dur commence. Je subis un coup de mou durant 15-20km jusqu'au début du Tourmalet que nous entamons tout à gauche (39/29). Notre salut viendra en deux temps: le ravitaillement en eau à 10km du sommet et un morceau de banane offert à chacun de nous par un supporter anglais sur le bord de la route à 5,5km du terme de l'épreuve. Nous bouclons l'étape en 7h22 à la 493ème place.
Nous retiendrons l'excellente organisation de cette épreuve, son ambiance, la sympathie des concurrents et la ferveur des personnes sur le bord de la route qui nous ont encouragé toute la journée. Une course auquelle nous recommandons de participer: souvenirs garantis.
Stage de préparation Equipe de France (14-18 juillet 2010)
Sélection aux championnats du monde
Championnat de France route à Saint Fraigne (19-20 juin)
Le lendemain, contre la montre de 20km. Après un bon échauffement sur home trainer, nous partons encouragés par nos familles nous suivant en voiture, nous réalisons notre meilleur chrono de la saison: relances permanentes, bonne communication entre nous, bonnes sensations. Au final, nous nous faisons classer à une décevante 3ème place. Côté commissaires, il n'y aurait aucun doute quant à notre résultat, ("vous êtes la 79ème puce à être passer..."), côté coureurs et spectateurs (et puis selon nous bien évidemment), un doute subsiste, dommage... Enfin, ça reste du sport, il n'y a pas mort d'homme...
Nous attendons un éventuel communiqué nous annonçant notre sélection aux mondiaux canadiens. Affaire à suivre...
1ère Coupe du monde paracycliste, Ségovie (11-13 juin)
Le samedi, la course en ligne "version nocturne" (départ à 18h45) était planifiée. C'est parti à fond, le premier tour de 22km a été réalisé à près de 50km/h de moyenne... Malgré la vitesse élevée du peloton, nous parvenons à nous échapper et revenons sur un tandem espagnol parti seul (tandem champion du monde 2009 du CLM). Nous passons nos relais et prenons une trentaine de secondes d'avance sur le peloton emmené par les tandems canadiens. A trois kilomètres de l'arrivée, j'explose complètement dans un faux plat montant (crampe à l'estomac, compression dans la poitrine). Il nous était impossible de tenir la roue des espagnols sans être en sprint. Julien préfère lever le pied après 10km d'échappée et nous fait réintégrer le peloton, le temps que je récupère. Et là, malchance quand tu nous tiens, nous crevons de l'arrière. Nous changeons de roue mais perdons 40s sur l'incident. Nous reprenons la course en essayant de revenir sur le peloton. L'écart passe bientôt à une minute puis trois minutes à mi-course. Le sélectionneur nous invite à abandonner une chasse inutile et nous posons pied à terre après 44km de course... décevant.
Le lendemain, le chrono de 21km ne présentait pas de difficulté. Après un échauffement sur home trainer, nous nous élançons sur ce parcours plat mais soumis au vent. Au final, nous bouclons le parcours à 46,6km/h de moyenne à 1mn59 du vainqueur espagnol (le tandem échappé avec nous la veille) qui a roulé 4,8km/h plus vite que nous.... un autre monde.
Dommage donc pour cette première coupe du monde, nous avions vraisemblablement le niveau pour faire quelque chose d'honorable en course en ligne. Nous espérons avoir plus de chance au championnat de France qui a lieu le week-end prochain à Saint Fraigne (Charente).
Coupe d'Europe paracycliste à Gippingen (4-5 juin)
Le lendemain, une course en ligne de 70km achevait notre week-end de course. Le circuit n'était pas le même que pour l'épreuve de la veille. Il y avait notamment une bosse de près de 3km au programme, exposée plein soleil avec un pourcentage progressif. Un premier écrémage eut lieu au 2ème tour: attaque des espagnols suivis par les Slovaques et le tandem de l'équipe francilienne handisport. Nous revenons sur eux avec un groupe composé d'un autre tandem espagnol, d'un néerlandais et d'un allemand. Deux tours "tranquilles" suivront. Au 5ème tour, nouvelle attaque des espagnols, tout le monde est seul dans son ascension, chacun se suit à 20-30m. Les trois tandems qui avaient déjà creusé l'écart s'échapperont, nous resterons dans un autre groupe de trois puisque le néerlandais avait lâché prise. Au dernier tour, nous attaquons dans le premier raidillon du circuit, nous creusons l'écart mais le tandem espagnol reviendra sur nous dans la bosse notamment grâce à une voiture qui a ralenti à leur hauteur et les a gentiment ramenés sur nous: sympa. Ils nous laisseront mener l'allure les quatre derniers kms du circuit (toute la partie après la descente) et viendront nous souffler la quatrième place au sprint pour... 5cm, no lo se exactamente. A l'arrivée, ils n'avaient apparemment rien à se reprocher, la logique sportive espagnole est amusante aussi...
Bilan du week-end : mieux qu'en Corrèze même si ce n'est toujours pas satisfaisant, nous manquons un peu de jus, nous travaillons à combler cette lacune.
Prochain rendez-vous : coupe du monde à Ségovie en Espagne, les 11, 12 et 13 juin.
Course internationale handisport de Corrèze (22-23 mai)
Le lendemain, nous avions un tour à parcourir. Bien échauffés comme pour Bayonne, nous sommes partis dans un bon rythme. Nous avons grimpé la bosse de manière correcte mais avons un peu coincé en haut du dernier taquet et une nouvelle fois dans le faux plat montant avant la descente d'arrivée. Nous finissons à 25s des vainqueurs à la 4ème place (2ème tandem français). Au classement général, nous tenons notre 3ème place.
Conclusion du week-end: c'eut pu être pire mais c'est loin d'être satisfaisant (autocritique personnelle,). Julien lui est en forme, merci à lui de m'avoir motivé ainsi qu'à nos supportrices et supporters qui nous ont soutenus en voix et en pensées.
Prochain rendez-vous à Gippingen (Suisse) pour une autre course internationale les 4-5 juin.
PS: allégorie photographique de cette course : Julien bien présent et moi...très très très loin (photos plus "sérieuses de velo19.com dans la rubrique photos).
Challenge international handisport d'Urt-Bayonne (7-9 mai)
Un peu dépités, nous nous sommes promis de corriger le tir dans les étapes suivantes.
Le samedi, nous avions un CLM de 8,3km prévu le matin (départ 8h33 pour nous, lever 6h... ça ne fait jamais du bien). Il avait plu toute la nuit mais nous avons bénéficié d'un temps sec et frais. Nous nous sommes échauffés sur home trainer, à côté des signaleurs qui petit-déjeunaient: odeurs de café et de viennoiseries. Dans ces moments-là c'est assez étonnant, nous avons davantage envie d'aider à l'organisation que de souffrir si matinalement. Enfin bon, l'échauffement nous fit rapidement oublier ces pensées de "détente". Nous nous sommes débloqués très sérieusement avant l'épreuve et nous étions bien chauds au départ. Peu après le signal du commissaire, nous sommes tombés sur le petit plateau, problème mécanique quand tu nous tiens... heureusement, nous n'avons perdu qu'une poignée de secondes à cause de cet incident. Le premier taquet a été gravi assez doucement pour pouvoir relancer méchamment sur le haut. La suite du contre la montre ne posa pas de problème, les sensations ont finalement été assez moyennes pendant les 10mn32 d'effort. Nous avons attendu le faux plat montant final avec appréhension, mais nous ne l'avons même pas senti. La ligne franchie, nous avons observé le passage sur la ligne des autres concurrents (les départs s'effectuent dans l'ordre inverse d'arrivée de la veille). Les français John Saccomandi et Olivier Donval ont semblé avoir fait un beau chrono comme à leur habitude, les Américains ont été aussi impressionnants. Nous nous sommes rapprochés des commissaires: "Le temps du dossard 146 s'il vous plait?"... "10mn32, vous êtes 4ème"... pas si mal... "Qui est devant nous?"... "Américains 10'11, Espagnols 10'22 et Australiens 10'26"... ah oui c'est bien même, nous sommes 1er français malgré notre petit souci, la journée a bien commencé. L'après midi direction Cambo les Bains pour un critérium en ville sur un circuit de 3,6km à parcourir durant une heure puis deux tours. Un circuit tout en vire-vire, sur lequel nous avons roulé par temps sec (heureusement, ce ne fut plus le cas 20mn après l'arrivée) mais où il a fallu "débrancher le cerveau" comme me l'a demandé Julien. Le premier tour neutralisé nous a permis de constater que nous avions fait une mauvaise reconnaissance du parcours. Puis sitôt la première boucle réalisée, les américains se sont mis devant: pour eux la tactique était simple: ils étaient en tête au classement général et souhaitaient le rester. Pour cela, ils ont imprimé un rythme soutenu. Il a donc été difficile de sortir. Au bout de 20mn de course, Julien a vu qu'un tandem français avait pris 20m d'avance. Derrière lui c'étaient nos amis belges qui avaient de la peine à revenir: le moment était idéal pour rejoindre nos compatriotes et tenter une échappée à deux tandems. C'était donc parti pour une course intense d'au moins 50mn. Nous avons fait une bonne partie du travail en prenant les relais sur les parties difficiles du parcours. L'écart a fluctué entre 20 et 45s, jamais en sécurité donc. A deux tours de l'arrivée, nous avons demandé à notre collègue français de rouler plus rapidement pour augmenter notre avance et se replacer au classement général, il était déjà à fond, nous lui avons proposé de rouler en tête jusqu'au terme de l'épreuve en échange du gain de l'épreuve. Il a refusé en disant qu'il avait fait sa part de travail, bon pas grave, nous avons roulé jusqu'au bout sans relâcher la pression de notre côté en comptant sur notre capacité au sprint pour nous imposer. Dernier tour, il restait 600m de course nous étions en tête mais Julien a donné un astucieux coup de frein juste avant le rond point nous conduisant sur la ligne droite d'arrivée de 500m de long. Le tandem dijonnais, qui nous avait battu à La Pacaudière dans des conditions similaires est repassé en tête. Nous sommes restés dans sa roue, Julien a attendu le moment opportun pour lancer le sprint et cette fois-ci nous n'avons pas fait la même erreur que fin mars dernier. Une fois lancés nous ne nous sommes pas retournés, nous avons tout donné et... nous avons franchi la ligne sans avoir été dépassés. Soulagement et bonheur de cette première victoire sur une épreuve internationale.
Le lendemain, la dernière épreuve du week-end, qui avait lieu à Anglet, était du même acabit qu'à Cambo: un critérium d'une heure plus un tour sur un circuit de 4,9km. Le parcours a été rendu dangereux par une pluie que nous avions jusqu'alors évitée. Là encore, le peloton a été emmené par le tandem US, toujours leader. Notre but était de rouler pour le tandem français David Renvoisé / Stéphane Boussard qui détenait la troisième place du général à 53s des américains. Il semblait difficile qu'ils puissent combler cet écart sur ce parcours très roulant propice aux nord-américains. Cependant un incident de course après une vingtaine de minute d'épreuve a fait basculer la situation: une moto ouvreuse s'est trompée de route et les tandems qui la suivaient au plus près ont été engagés dans un lotissement bordant le circuit. Parmi eux, le tandem US. Nous n'avons pas été trop perturbés par cet incident car nous étions dans les dernières places du peloton. Sur le coup, nous avons pensé que nous allions tous nous attendre, c'eut été peu sportif et assez irrespectueux d'en profiter pour attaquer. Tout le monde n'a pas partagé cette vision des choses et le rythme s'est accéléré pour fausser compagnie au tandem US potentiel vainqueur du challenge. Nous nous sommes calés dans la roue des attaquants et avons attendu de voir l'évolution de la situation pour participer à cette échappée. Tous les tandems français étaient présents dans notre groupe de six. En plus d'eux se trouvaient le tandem slovaque intéressé par le classement général et le tandem suisse ayant réglé le sprint du peloton de la veille. Voyant l'écart se creuser, nous nous sommes mis en tête et avons pris des relais très soutenus en gardant l'œil sur le tandem Renvoisé / Boussard pour voir s'il suivait bien. Nous nous sommes fait décrocher une fois pour le ramener dans le groupe, ce tandem francilien semblait "être sec", pas grave, nous avons veillé sur lui jusqu'au bout. A la fin de l'avant dernier tour, le tandem dijonnais échappé avec nous la veille est tombé après avoir touché la roue des Slovaques. Pour ma part, je n'ai entendu que le bruit, j'ai senti que l'on gardait notre ligne, nous sommes passés très près d'eux mais avons fini dans l'herbe sur une vingtaine de mètres... Julien m'a alors dit "Arnaud, on est passé, je ne sais pas comment mais nous sommes encore debout, bon maintenant faut revenir sur le groupe", ok la frayeur étant passée, nous avons réintégré l'échappée. Les slovaques au cours du dernier tour ont appuié sur un relais d'un kilomètre, nous sommes restés dans leur roue mais les trois autres tandems étaient à 20m. Julien a joué la course d'équipe et a attendu que le groupe se reforme avant de passer son relais et là nous avons fait une petite erreur de placement, nous étions à 1km de la ligne et nous nous sommes retrouvés 5ème du groupe. Une fois le dernier virage passé, il restait environ 500m, nous avions 40m de retard sur les Suisses à ce moment précis et nous avons lancé notre sprint, nous sommes revenus sur chaque tandem du groupe hormis les Suisses sur lesquels nous venons "mourir" à 5m. Il ne manquait pas grand chose pour lever les bras à nouveau...
Bilan du week-end : nous finissons 6ème du classement général à 2mn13 des Slovaques vainqueurs (les 2mn40 du vendredi nous rendent un brin amers) mais nous sommes satisfaits de nos performances : une place de 9, une place de 4, une victoire et une place de 2. Meilleur tandem français sur les épreuves sans pépin technique. Rien n'est fait pour la sélection mais c'est toujours mieux d'être ainsi présents aussi bien dans les résultats des étapes que pour la participation à la course d'équipe.
Prochain rendez-vous: les 22 et 23 mai en Corrèze pour une nouvelle course internationale.
La Vélostar (1er mai)
Du beau travail en ce premier mai, de bonne augure pour les deux mois qui s'annoncent chargés et plein d'enjeux.
Nous tenons à remercier très sincèrement Eric Ramos, l'organisateur de cette épreuve qui a bien voulu accepter notre participation. Cette cyclosportive conviviale est véritablement de très grande qualité tout comme l'est le travail réalisé par l'ensemble des bénévoles, motards, signaleurs, personnes aux ravitaillements... La sécurisation du parcours notamment fut à nos yeux parfaite, ce qui est éminemment difficile, en particulier en Ile de France.
Course de Veauchette (28 mars)
La physionomie de cette course n'avait rien à voir avec celle de la veille. Le dimanche, le circuit - à parcourir douze fois pour un nombre de kilomètres comparable à celui de la veille - était plus court et beaucoup plus technique à cause d'une série de virages à bien anticiper et à négocier sur les routes humides et parfois étroites. Les deux premiers tiers de la course furent pour nous une sorte de no man's land de sensations, nous donnions tout et restions collés... pathétique et inquiétant. Heureusement, la "pseudo-forme" est revenue sur la fin et nous avons entrepris un travail de sape pour écrémer le peloton de ses éléments les plus "gênants". Au final, il ne restera que trois tandems et quatre solos dans notre groupe. Comme la veille, la décision se jouera au sprint. Nous passons le dernier virage avant la ligne en troisième position, remontons les deux tandems nous précédant et relançons une ultime fois pour éviter le retour d'un solo qui avait bien tenu notre roue. Soulagement et décrispation sitôt la ligne franchie : mission accomplie. Le deuxième volet ligérien (eh oui encore ce mot :-) ) est pour nous.
Nous tenons à souligner le fair-play de nos concurrents tandems. En effet, Julien et moi partageons la même philosophie, nous sommes sportifs au sens noble du terme avant d'être compétiteurs et le respect qui s'est établi entre nous six notamment nous tient particulièrement à cœur.
Course de la Pacaudière (27 mars)
Moralité : Grande claque qui ne fait jamais plaisir sur l'instant mais qui est toujours formatrice, problème de communication à résoudre, erreur tactique à ne plus refaire...
Course de Longchamp (13 mars 2010)
Longchamp pour les non franciliens, c'est comment dire....plat, raplatplat et la différence a souvent du mal à se faire. De ce fait, quoi de plus naturel que de rester dans les roues bien au chaud et de déboiter tout le monde au sprint lorsque l'on a quelques dispositions en ce sens? Je dis bel esprit sportif (certains se reconnaîtront peut être). Du coup, nous n'étions que 3 ou 4 à rouler en tête de groupe (dont un solo, merci Didier) et à s'organiser pour revenir sur les tentatives d'échappée. Celles-ci furent nombreuses mais infructueuses. Au final, c'est la persévérance qui a payé: après la mi-course, nous attaquions chaque tour et nous sommes sortis seuls du peloton à 5 tours du but pour passer la ligne en tête avec 38s d'avance sur le peloton groupé.
Notre "petite entreprise 2010" démarre de la meilleure des manières, pourvu que cela dure!
Notre tandem route pour 2010...
Nous remercions à cette occasion ArtCadre pour ce beau travail ainsi que COFIDIS qui nous l'a financé.
Article sur Vélo101.com (29 janvier 2010)
http://www.velo101.com/actualite/default.asp?id=17969&Section=Elites1
Présentation de l'equipe COFIDIS à la presse
Article dans l'équipe (28 janvier 2010)
http://www.lequipe.fr/Cyclisme/breves2010/20100128_162729_la-course-aux-points.html
Présentation de l'équipe COFIDIS 2010 | |
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Article sur France2.fr (28 janvier 2010)
http://sport.france2.fr/cyclisme/Cofidis-doit-r%C3%A9agir-60660390.html
article_sur_france2.fr.png | |
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Communiqué de presse (28 janvier 2010)
naissance_ple_handisport_cofidis.pdf | |
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Stage avec l'équipe COFIDIS à Saint Aygulf
Cette escapade sudiste fut l'occasion pour nous de rouler en tandem de manière appliquée, de nous faire mal dans la roue des pros dans les cols et de faire parler l'inertie de l'engin dans les descentes. L'intégration au groupe fut totale, les coureurs pros se sont intéressés à notre pratique et se sont interrogés quant à nos techniques de synchronisation et de pilotage (le possessif pluriel s'applique aussi au pilotage vu que celui à l'arrière fait office de direction assistée dans les épingles, n'est ce pas Julien?).
Par chance, le beau temps fut au rendez vous et les réveils avec vue sur mer et soleil à l'horizon en janvier, ça arrive souvent mais c'est rare! (en tout cas, ça change du ronron de nos trains et RER quotidiens).
Ce jeudi 28 janvier, nous sommes conviés à la présentation de l'équipe à la presse. La Ministre de la santé et des sports est attendue pour cet événement.
Création de l'association MATCH
Son site internet (actuellement en construction) se trouve à la page : matchmelun.weebly.com
Interview dans la Gazette du centre Morbihan
Stage avec l'équipe COFIDIS à Gréoux les Bains
Enfin, le staff technique (mécanos, encadrants...), médical et les membres de la communication ont été tous très sympathiques: ce sera un immense plaisir de travailler avec eux et de représenter le plus dignement possible les couleurs de COFIDIS en 2010.
Un grand merci pour ces deux jours...On aurait bien voulu rester mais "malheureusement" le travail nous a rappelé à la réalité (il faut bien que le trafic circule et que la science avance :-) )!
Saison 2010, c'est parti!
Partenariat de choix...
Un grand merci à la société et à l'équipe COFIDIS qui ont cru en notre potentiel et qui s'investissent pour développer l'activité handisport cycliste.
Résultats...
Deux jours auparavant, nous avions fait un chrono mi-figue mi-raisin (44,23km/h de moyenne sur 29,1km), notre meilleure prestation en terme de vitesse moyenne mais très loin (22ème à 3mn20s) des espagnols champions du monde qui bouclent le chrono à 48,7km/h de moyenne, un autre monde. Il faudra progresser sur cet exercice l'année prochaine.
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Championnats du monde à Bogogno
Notre objectif pour le chrono est d'atteindre une place de finaliste (dans les 8 premiers). En course en ligne, nous ferons tout le nécessaire pour placer un tandem français sur le podium.
Réunion extraordinaire ASPAR Créteil
Course de la Baule 2009
Nous tenons à remercier toute la famille Vandyck qui nous a hébergé pendant ce week-end. En plus du plaisir de vous revoir, nous avons passé une très agréable fin de semaine en votre compagnie. Merci pour votre gentillesse et votre hospitalité.
Remerciements
Article La Nouvelle République (21 août 2009)
lien original : www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/sport/index.php?res=3&spo=A&num=1346932
Article au format pdf :
article_la_nouvelle_rpublique_210809.pdf | |
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Course à Saint Gilles (20 août 2009)
Article dans La Nouvelle République (17 août 2009)
lien original : http://www.lanouvellerepublique.fr/dossiers/sport/index.php?res=3&spo=A&num=1343527
Page du journal au format PDF:
16687232_nr_36w.pdf | |
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Course d'Eguson
Julien et moi sommes partis en queue de paquet et le premier tour révéla mon manque de rythme (je n'ai pas couru depuis les championnats de France). Julien s'est même retourné pour me demander si j'avais des jambes. Arrivés au pied de la bosse d'arrivée, ils nous a fallu nous employer un tant soit peu pour demeurer dans le peloton qui la montait dare dare. Au sommet, Julien me demande comment je me sens: réponse pas bien. Pas grave nous allons attaquer. Chose faite peu après le premier passage sur la ligne. Nous revenons rapidement sur deux groupes de deux échappés et prenons la tête de l'épreuve. L''écart atteint bientôt la minute mais va se stabiliser autour de 1mn10, insuffisant pour nous permettre de se relâcher. Nous poursuivons notre effort et gardons la tête jusqu'au terme de l'épreuve. Bref, cette victoire n'est pas le plus important de la journée. Ce véritable "chantier" fut l'occasion pour nous de réaliser une bonne séance de travail avec des conditions climatiques se rapprochant vraisemblablement de ce que nous allons avoir en Italie.
Semaine de Préparation au CREPS de Bourges
Sélection aux championnats du monde
Championnat de France piste à Saint Denis de l'hotel
Le lendemain, le destin a joué contre nous et nous a sans doute coûté une médaille. En effet, nous effectuons un bon échauffement en vue de l’épreuve du kilomètre. Après un départ très en rythme et de bonnes sensations, nous crevons à pleine vitesse de la roue avant dans le second virage et finissons dans l’herbe. Nous changeons de roue et nous élançons une seconde fois un petit quart d’heure après le premier départ. Cette fois-ci c’est le chronomètre qui ne s’est pas déclenché (nous avions déjà parcouru 200m). Nous décidons de réaliser notre km une fois tous les autres concurrents solos passés ce qui nous laissait un peu de temps pour récupérer. Néanmoins ce fut insuffisant pour décrocher une médaille car nous réalisons 1"15'355 à 1,3s de la médaille d’argent qui semblait accessible sans toutes ces péripéties.
Bilan du week-end : la piste nécessite évidemment un entrainement spécifique et une connaissance des braquets à utiliser sur les épreuves mais cela nous a néanmoins permis de faire du fractionné ensemble (pour une fois !) et de passer un nouveau bon moment sur une compétition.
En outre, nous changerons de club pour l’année prochaine et ce, suite à notre mise à pied despotique de notre président.
Championnats de France sur route à Montenay
Le dimanche matin, deux tours du circuit de la veille un peu rallongé, étaient au programme du contre la contre, toujours très matinal (départ 8h10, lever 6h...encore!). Une bonne heure d'échauffement nous permis d'être tout de suite dans le rythme de l'épreuve. Au deuxième tour, nous revenons sur le tandem parti une minute devant nous, puis sur celui ayant deux minutes d'avance. Au final, nous prenons la seconde place à 1mn20 de John Saccomandi et Olivier Donval, maîtres incontestés de l'exercice chronométré. Nous sommes satisfaits de notre performance dominicale car nous réalisons notre meilleur chrono de la saison.
Suite à ce week-end en Mayenne, nous avons appris que nous sommes pris en sélection Equipe de France pour une manche de coupe du monde en Italie prévue les 25 et 26 juillet prochains...il ne manque plus que l'arrivée de notre nouveau tandem pour parfaire notre bonheur.
Course internationale de Gippingen
En conclusion, nous espérons pouvoir à nouveau participer à cette belle course de Gippingen l’année prochaine car c’est sans aucun doute la plus belle course (exceptés les mondiaux de Bordeaux) à laquelle nous avons pris part : organisation, niveau des épreuves, spectateurs… En outre, l’arrivée prochaine de notre nouveau tandem va permettre de répondre à nos interrogations, en espérant que le côté matériel soit la cause principale de nos déboires.
Critérium des Monédières 2009
Le dimanche, nous avions droit à un CLM de 14,5km, départ à 8h30, ce qui signifie un lever à 6h....on ne se repose vraiment pas les week-end de course! (nous ne sommes pas là pour ça non plus!). Nous avons fait une heure d'échauffement et l'on sentait que les efforts de la veille allaient se payer. En résumé, nous faisons un chrono très médiocre, aucune puissance et complètement collés en fin de parcours, là où la difficulté résidait. Nous finissons à la septième place à 1mn36 des vainqueurs qui ne sont autres que ceux de la course en ligne.
Conclusion du week-end de Corrèze : malgré des sensations toujours très médiocres, le niveau semble s'améliorer de course en course. Cependant, les prochaines échéances réclament encore sacrifice, sérieux et des efforts à l'entraînement.
Course de Presles en Brie 2009
Prochaine course les 23 et 24 mai en Corrèze, une manche de coupe du monde. Là, le niveau sera tout autre...
Cyclosportive Hutchinson 2009
Ce dimanche 10 mai nous avons participé à l’Equinox, le petit parcours de 85km de la Cyclosportive Hutchinson disputée autour de Chalette-sur-Loing. Au départ, près de 300 coureurs étaient rassemblés sous un ciel bien gris pour ce début du mois de mai. Nous nous sommes placés dans les premières positions pour ne pas être trop gênés durant la sortie de la ville. Une fois le signal de départ donné, nous reculons d’une bonne quarantaine de places et nous avons failli être mis au tas par un cyclo ayant fait un écart juste devant nous. Heureusement, 500m après le départ, nous entamions une longue ligne droite bien large, propice à la remontée du paquet, que nous avons entreprise. Toujours dans notre lancée, nous nous mettons en danseuse et un petit trou de rien du tout se forme. Julien se retourne…50m… Bon... « Arnaud ne te mets pas à fond, mais on roule » me dit Julien. Passe une minute, Julien regarde à nouveau par-dessus son épaule, le peloton en file indienne à 100m, c’est de bonne augure tout ça ! Nous continuons donc notre effort et cette fois sans plus nous retourner, et c’est parti pour un road trip solitaire.
Partis dix minutes plus tôt, les engagés de la Fusion2 (parcours de 160km) s’égrènent déjà sur la route que nous empruntons, tronçon commun aux deux parcours. Nous reprenons petit à petit les concurrents du grand tracé, jusqu’au gros du peloton mais seuls deux solos ont réussi à se mettre dans notre roue.
La première heure fut un peu dure pour moi (à cause de problème de digestion et l’absence d’échauffement) mais Julien m'annonce à la fin de cette première partie de course « 41,5km la première heure, va falloir accélérer pour passer sous les deux heures » - oui on aime bien se lancer des petits défis personnels ! - et donc c’est reparti et nous profitons des bons morceaux de plat sans vent défavorable pour rouler… 62, 63, 64 km/h, c’est sympa le paysage passe vite !
A l’arrivée, nous échouons pour une trentaine de secondes pour remplir cet objectif chronométrique mais le principal est fait et en attendant notre président de club engagé lui aussi sur l’Equinox, nous refaisons une boucle de 35km histoire de… me fatiguer suffisamment afin de bien dormir dans le bus pour le retour en Allemagne le soir même – bon ça n’a pas marché, certes, mais on fait 120 bornes de tandem et ce week-end bien que très chargé fut un vrai plaisir : vivement le prochain !
Course internationale d'Urt-Bayonne 2009
Les 24, 25 et 26 avril avait lieu le 8ème challenge international d’Urt-Bayonne auquel nous avons pris part. Au programme trois jours de course : vendredi, une course en ligne de 90km, le samedi un contre la montre de 25km et enfin le dimanche un critérium sur un circuit de 4,4km durant une heure plus deux tours.
Le nombre limité de participants rendit la course très tactique : les prétendants à la victoire finale, deux tandems italiens, un espagnol et deux français dont nous nous retrouvions rapidement aux avant-postes dès le premier du circuit de la course en ligne. Ce parcours de 30km était roulant mais était rendu usant par un fort vent défavorable et notamment dans les portions les plus difficiles, sauf pour la bosse d’arrivée. Durant toute la course, nous avons essayé, tout comme le tandem Saccomandi-Donval, d’attaquer pour fausser compagnie aux tandems « latins » qui s’en tenaient à suivre les roues sans passer un relai significatif. Le manque de fraîcheur ne nous permis pas d’atteindre cet objectif et la course se joua dans les six derniers kilomètres lors du départ « en facteur » d’un tandem italien accompagné par le représentant ibérique. Cette attaque fut en partie motivée par la rupture de chaîne du tandem Saccomandi-Donval. Nous nous laissons bêtement piéger par cette attaque et faisons l’effort pour revenir sur les fuyards. Dans notre roue se trouvaient l’autre tandem italien qui forcément ne donna pas un coup de pédale et un autre tandem français qui faisait un peu le drapeau dans ce groupe de poursuivants. A l’approche de la ligne, l’italien nous déborda facilement pour prendre la troisième place. Nous finissons 4ème à 25s des vainqueurs espagnols.
Le lendemain, nous n’étions pas dans une forme éblouissante (euphémisme : nous avons eu le sentiment d’être véritablement collés à la route, les jambes ne transmettaient aucune puissance) et les virages dangereux sous la pluie furent quelquefois mal négociés. De ce fait nous terminons à la quatrième place du chrono loin, très loin des vainqueurs français (Saccomandi-Donval) qui prirent leur revanche de la veille en faisant une belle démonstration de leur talent.
L’après-midi devait avoir lieu une cyclosportive promotionnelle (avec des concurrents valides). Pour des raisons météorologiques, celle-ci fut annulée et nous avons profité de l’après midi pour nous reposer.
Le dimanche finalement, nous prenions une nouvelle fois le départ par un temps pluvieux et une route trempée. Nous remarquons très vite un saut de la roue arrière, nous décidons donc de la changer mais l’opération se passa plus que moyennement puisque nous perdons plus d’une minute sur les autres concurrents. Nous repartons et nous mettons réellement en marche (les deux premiers tours s’étant passés assez calmement). Nous revenons au bout d’un effort de 15km, nous temporisons dans les voitures suiveuses pour attaquer dès la réintégration du groupe. Cette accélération eut le mérite d’étonner les autres concurrents et de les obliger à fournir un effort violent, le problème de roue, nous ayant débloqués, l’attaque fut assez efficace. Cependant nous coinçons un peu et les autres finirent par revenir. Deux tours se passent, puis un écart d’une vingtaine de mètres se forma entre les deux premiers du classement général (les espagnols et un des tandems italiens) et trois autres tandems : le tandem italien alors troisième du classement général, le tandem Saccomandi-Donval et nous (à ce moment 4ème au général à 7s du podium). Il n’a fallu qu’un rapide coup d’œil à Julien pour constater l’avantage de cette situation et nous plaçons une mine pour rentrer sur les deux tandems de tête et une seconde pour relancer l’allure de course. Constatant le maintien de l’écart, nous nous mettons à rouler et ce jusqu’à la fin de la course sans que bien sûr les deux leaders du classement général n’apportent leur contribution. A l’arrière, John Saccomandi et Olivier Donval joue la course d’équipe et s’installent dans la roue du battu du jour qui ne remarqua que tardivement son erreur, pour espérer toute remontée.
Encore une fois, la course se joua au sprint et là encore les italiens et le tandem espagnol eurent raison de nous. Cependant, la satisfaction de monter sur le podium du classement général de cette course internationale nous suffisait vu la forme générale du week-end.
En conclusion, cette parenthèse sudiste confirma notre progression depuis l’épreuve précédente mais en même temps mis l’accent sur nos points faibles à travailler : le contre la montre et l’explosivité.
Nous tenons également à remercier le Comité Régional Ile de France Handisport qui nous a pris en charge lors de ce déplacement.
PS : un bémol également : pourquoi faire autant de kilomètres depuis Braunschweig – où il faisait beau - pour finalement aller chercher la pluie dans le pays basque ? Je vais finir par proposer une course en Basse-Saxe si cette météo française perdure…
COFIDIS, notre nouveau partenaire
Cyclosportive : La Bernard Bourreau
Ce samedi 11 avril, nous nous sommes engagés sur le petit parcours de la Bernard Bourreau (83km réduite à 77). Cette épreuve était le support des championnats de France militaires si bien qu'il y avait du beau monde au départ. Ce n'était qu'une aubaine pour nous dans le cadre de notre préparation à la prochaine course de Bayonne. Partis en tête de peloton sans échauffement sous un temps maussade, il n'a cependant pas fallu se reposer sur ses lauriers car nous avons rétrogradé très vite dans le peloton du fait des premiers virages pour sortir de Ligugé - ville de départ de la course. Julien et moi sommes remontés assez rapidement aux avant-postes en se frayant un passage tant bien que mal et en virant le mieux possible sur une route trempée de la veille. Arrivés dans une situation assez propice pour accélérer, nous avons décidé de secouer un peu le peloton et lancer une échappée. La première tentative échoua maias la seconde fut couronnée de succès. Nous nous retrouvons à sept devant, nous coopérons bien, mais malgré cela, nous voyons revenir un groupe d'une dizaine d'individus. L'ensemble se mit à rouler de sorte que plus personne ne revienne. Le parcours ne présentait pas de difficultés majeures mais les quelques taquets jalonnant le circuit nous ont parfois donné du fil à retordre; nous perdîmes jusqu'à 50m en haut des bosses mais parvenons systématiquement à revenir. Au km 68, nous prenons la tête du groupe pour nous faire mal et préparer le CLM de Bayonne. Durant 5-6 km nous tenons une allure supérieure à 50km/h. A l'approche de l'arrivée, un rond-point mal négocié et un virage potentiellement glissant pris à faible allure nous font reculer dans le groupe réduit à 12 suite à notre accélération. L'arrivée se faisait en bosse de 400m au pied de laquelle se trouvait un virage serré que nous négocions en bas d'une descente. La pluie et l'élan du tandem ne nous permis que de ralentir suffisamment pour faire le tour du haricot et prendre le virage sur la voie de gauche, les solos étaient déjà 100m devant. Nous prenons donc la douzième place à 17s du vainqueur. En conclusion, nous sommes encore loin de notre meilleur niveau mais nous remarquons que des progrès sensibles ont été faits depuis Longchamp: pourvu que cela continue ainsi.
Programme prévisionnel saison 2009
Malgré l'éloignement qui nous sépare, il nous faut à tout prix utiliser chaque occasion pour rouler ensemble et si possible en compétition. Ci-dessous nos prochains rendez-vous sur le tandem:
- 10 avril : cyclosportive à Ligugé, on fera la "petite" de 87km, cela correspond parfaitement aux distances des courses handisport
- 24, 25 et 26 avril : course handisport à Bayonne
- 16 mai: course handisport de Presles en Brie (deuxième course pour l'attribution du titre de champion d'Ile de France)
- 23 et 24 mai: course handisport internationale des Monédières en Corrèze
- 20 et 21 juin: championnat de France sur route à Montenay
- 4 et 5 juillet: championnat de France sur piste à Saint Denis de l'hôtel.
Course de Longchamp 2009
Traditionnellement, la saison handisport débute avec le critérium de Longchamp. Cette année n'a pas dérogé à la la règle car la course a eu lieu le samedi 14 mars par un temps bien couvert mais relativement doux. Au départ, les tandems et les solos étaient mélangés et cela formait un peloton fourni : une bonne vingtaine de tandems et pareil pour les solos. Description de notre état de forme: Julien a des kilomètres puiqu'il a atteint son objectif de 4000km au 1er mars mais il sortait de dix jours de petite forme suite à un coup de froid, quand à moi, sécurité oblige, j'avais coupé trois semaines après la poursuite à Bordeaux pour éviter toute rechute, donc j'arrivais à Longchamp avec 10h d'home trainer en endurance et 55km la veille de la course...sans commentaires :-).
Vu le profil du circuit et le palmarès du tandem Saccomandi/Donval, il était éviedent qu'il portait la responsabilité des opérations. Dès le troisième tour, ils attaquèrent dans le faux plat et emmenèrent avec eux un groupe d'une vingtaine d'éléments. Nous étions très mal placés au moment de l'attaque et nous avons fourni un gros effort pour revenir dans le paquet de tête. A ce moment je regarde mon cardio: 200 pulsations, je suis pas dans le rouge mais plutôt dans le cramoisi!! :-) - à ce moment là, c'est le mental qui joue! Au cinquième tour, nous tentons une petite accélaration, nous nous retrouvons devant en compagnie d'un solo mais bien évidemment, nous n'avions pas la possibilité de tenir le rythme bien longtemps et nous nous sommes fait contrés assez rapidement. Au sixième tour, voyant qu'ils n'arrivaient pas à partir en échappée seuls, John et Olivier nous ont proposés de les suivre dans leur énième tentative: nous prenons leur roue dans la partie descendante du circuit et c'est reparti à plus de 50 à l'heure pour creuser le trou. L'attaque est un succès, nous sommes 4 devant, 2 tandems et 2 solos et nous prenons rapidement de l'avance sur le groupe des poursuivants. Nous coopérons jusqu'à 4 tours de l'arrivée et nous subissons une attaque logique de notre adversaire à l'issue d'un de nos relais, au pied du faux plat, nous nous mettons en danseuse tout à droite, 100m comme ça et les grosses cuisses arrivent, il n'y a rien à faire. Nous finissons la course intercalés et prenons la 4ème place du scratch, la deuxième place chez les tandems.
C'est donc un bilan plus que positif pour cette première épreuve, pas de blessures, pas de chute, pas de casse matérielle et un résultat plutôt honorable vu mon état de forme. Pourvu que ça dure!! Je commence le fractionné cette semaine, nous avons encore 6 semaines avant la prochaine course (à Bayonne) et le niveau ne peut être que meilleur.
Piste Bordeaux février 2009
En marge des pré-mondiaux sur piste ces 6 et 7 février, avait lieu la signature d'une convention entre la FFC et la fédération française handisport. Le but étant une fusion de la seconde dans la première afin de bénéficier de l'aide logistique et aussi pour obtenir des avantages financiers de la fédération pour valides. De ce fait, nous avons été invités à réaliser une poursuite de 3km sur la piste de bordeaux. Nos adversaires du jour était John Saccomandi et Olivier Donval. La piste en bois fut une grande première pour nous. Nous n'avions en effet tester notre tandem de piste qu'à la Cipale (piste en béton de 500m) autrement dit un autre monde. Nous avons pris quelques tours pour oser tenir les virages. Oui au départ, le son des pneus sur les lattes de bois ne laissait pas présager d'une accroche rassurante. Une fois le cap franchi et les appréhensions levées, ce petit ovale de bois est bien plaisant. Dommage pour moi (Arnaud), je n'avais que quelques heures de vélo depuis la reprise de l'entraînement mais on s'est bien amusé quand même. Nous finissons à la deuxième place de la poursuite (dans ce sens là c'est flatteur bien sûr, je n'ai pas mis "seconde") à 3s de l'autre tandem plus expérimenté que nous. De toute façon, il n'y avait pas lieu de compétition. Seul bémol à ce week-end bordelais (enfin petit week-end: 22h chrono dans la capitale Girondine), nous n'avons pas eu la chance de rester sur place pour voir courir les professionnels. C'est dommage car les épreuves sont vraiment spectaculaires lorsque l'on se trouve au milieu de l'arène.
2008 année maudite? Histoire de tendon bis
Le principe de causalité a été particulièrement vrai cette année pour moi (Arnaud). Je pensais avoir cerné les raisons pour lesquelles je m'étais blessé au tendon d'Achille en janvier et les ayant écartées, j'espérais être tranquille cet hiver. Malheureusement, l'identification des sources de risques n'était pas exhaustive puisque, début novembre, grincements, gonflements et voilà le tendon d'Achille droit abîmé. Sur le coup, j'ai tout de suite consulté, anti-inflammatoires, glace et je pensais que ça n'allait pas durer car le tendon semblait moins atteint que l'autre. Faux espoir car je n'ai pu reprendre correctement que fin janvier.
Course de Montlouis 2008
Pour la deuxième fois, nous sommes invités avec Julien à participer à la course "gala" de Montlouis sur Loire. Nous bénéficions en ce samedi 18 octobre de bonnes conditions climatiques et près de 10 000 spectateurs sont sur le site de l'épreuve. Comme l'année précédente, nous nous élançons en troisième position en partant de la fin. Théoriquement, il y a 10 voire 15 secondes d'écart entre chaque concurrent (enfin c'est ce qui est indiqué sur la feuille de départ). En réalité nous partons avec environ 30s de retard sur le tandem tarbais Roche-Huyghe. Durant les deux premiers tours et malgré le bon rythme que l'on emmène, nous ne voyons personne : inquiétant! Les doutes s'effacent au cours du troisième tour où nous dépassons successivement les tandems féminins et vétérans puis revenons sur le tandem de Tarbes. Nous faisons course ensemble durant deux tours puis pépin mécanique au passage de la ligne du sixième tour sur une relance en danseuse, nous entendons un bruit métallique sec et l'on déraille: obligés de s'arrêter. Le 12 dents de notre cassette à subi, une dent a été arrachée et il est inutilisable. Nous comptions alors une bonne vingtaine de secondes d'avance sur les deux tandems partis derrière nous (ils ne nous avaient donc pas repris de terrain). Le temps de mettre la chaîne en place et de repartir, nous nous faisons rattraper. Nous décidons de coopérer et revenons finalement sur tous les autres tandems partis devant nous. Nous formons alors à trois tours de l'arrivée un groupe de cinq tandems. Les attaques se multiplient, nous essayons de les contrer mais à chaque fois il nous manque ce petit quelque chose pour faire la différence. A 1,5km de la ligne, un tandem qui avait lâché prise dans la petite bosse du circuit revient sur nous (on commençait à s'observer pour le sprint) puis tente sa chance opportunément en poursuivant sur son élan. Le round d'observation continua entre nous, à savoir qui allait se décider à aller le chercher. Voyant que le tandem Saccomandi-Donval (médaillés de bronze à Pékin) ne prenait pas la chose à son compte, nous décidons de nous lancer à la poursuite des fuyards. Arrive le dernier virage avant la ligne, il reste 500m de course. Danseuse oblige en sortie de virage, nous entendons une fois encore un craquement mais là, le 11 dents tient. Malgré tout, cet incident nous bloque un instant dans notre élan et nous lançons notre sprint sur un développement encore un peu gros pour ma (Arnaud) condition physique. Nous revenons sur les fuyards en stoppant sur la fin (les motos ouvreuses formaient une sorte de ligne juste devant nous et nous craignons que l'arrivée en forme d'étau ne provoque une chute). A 100m de la ligne John Saccomandi et Olivier Donval nous débordent sur la droite et se faufilent dans un trou de souris pour venir remporter la victoire d'un cheveu. Nous finissons à la troisième place. Nous sommes déçus du déroulement de la course mais un peu rassurés par le fait que nous sommes dans le même rythme que les meilleurs.
Course de Biesles 2008
Deuxième course organisée par notre club, l'épreuve de Biesles eut lieu les 20 et 21 septembre. En trois semaines, j'ai (Arnaud) pu refaire quelques entraînements rythmés pour me permettre "d'encaisser" le circuit de Biesles qui est autrement plus sélectif qu'à la Baule. Le tracé long de 23km débute en effet par une petite côté de 300m puis vient une série de hoops (ou cuvettes) avant d'arriver à un village, puis la forêt. Immédiatement derrière, on subit une grosse prise au vent entre les champs. Le parcours est ensuite bien roulant jusqu'à 3km de l'arrivée avec...allez on va pas dire un mur, une palissade alors: l'entame facile puis 200 à 300m à 10-12% et c'est le retour dans le village de Biesles après une belle descente vent favorable.
Après un premier tour à allure "normale", quelques accélérations de-ci, de-là pas trop méchantes nous décidons de faire une bordure dans la partie venteuse du deuxième tour. Julien se retourne: tant mieux ça marche, bon là on appuie vraiment sur les pédales pour creuser l'écart. La fin du deuxième tour se passe sans encombres. A l'entame du troisième, Julien essaye de jauger l'écart et m'inquiète en me disant que l'on a environ une petite trentaine de secondes en notre faveur. Du coup, nouvelle accélération en particulier là où l'on avait fait précédemment la différence. A l'approche de la bosse de fin, Julien tombe sur le petit plateau indépendamment de sa volonté, rien de tel pour nous faire tourner les jambes mais beaucoup trop vite par rapport à la vitesse où l'on allait : la côte fut donc mentalement très longue :-). Après cela, Julien et moi nous faisons plaisir dans la descente, je pense que c'était la première fois que l'on allait aussi vite, le tandem était proche de la résonance, pas très rassurante comme sensation! Finalement on arrive avec 4mn10 d'avance sur le premier tandem franchissant la ligne après nous.
Le lendemain chrono! Bon déjà problème petit déjeuner 0°C: ça promet. On met triple couche pour s'échauffer, les jambes sont un peu raides de la veille mais ça se débloque progressivement. Peu avant l'heure de départ, on retire tout sauf la combinaison (évidemment :-) ) et c'est parti!! On part vraiment très vite - voire trop -, on rattrappe rapidement le tandem parti devant nous (aucun mérite, problème mécanique), on essaye donc de tout donner pour avoir un point de mire à savoir rattraper le tandem parti 2mn avant nous. Nous réalisons un chrono honorable malgré le vent glacial et l'emportons au final avec un peu plus d'une minute d'avance sur le deuxième.
Ce week-end de course fut donc plus que satisfaisant. Nous parvenons à gagner dans une course difficile topographiquement parlant, avec des conditions climatiques de fin d'été qui tire sur l'hiver, une concurrence bien présente et un niveau (du moins pour Arnaud) encore très moyen.
Course de La Baule 2008
Deuxième compet de l'année : oui on les espace histoire de récupérer entre les deux :-). Blague à part, le genou d'Arnaud tient depuis la reprise donc autant le tester sur une épreuve handisport. Bien que le temps fut de la partie lors de ce week-end du 30-31 août et que l'organisation fut de qualité, cette course n'a pas attitré beaucoup de concurrents, nous n'étions que deux tandems au départ et huit solos. En revanche, le peloton handbike était plus fourni. Le samedi avait lieu le CLM: trois boucles de 8km à parcourir. Le tracé était roulant malgré la présence de vent de face dans la première portion du circuit et de nombreuses relances en sortie de virages. En ce qui me concerne (Arnaud), cette "remise à niveau" ne fut pas une partie de plaisir, disons encore une fois que l'on remarque les bienfaits de l'entrainement, et là, durant cette course, j'ai pas ressenti beaucoup de ces bienfaits. Heureusement Julien était là pour me motiver et m'encourager et nous parvenons à faire le meilleur temps du chrono. Le lendemain, la course en ligne, initialement longue de 75km fut réduite à 60. Après quelques tours "d'"échauffement" nous profitons de l'unique difficulté du circuit pour nous mettre en danseuse et creusons l'écart. Décidés à établir un écart suffisant, nous faisons le nécessaire durant une vingtaine de kilomètres avant de reprendre un tour aux autres concurrents. La fin de la course est donc plus agréable.
Histoire de genou
Au cours mes trois mois de blessure, j'ai sensiblement perdu en masse musculaire au niveau de la cuisse gauche et cette fonte explique ma blessure au genou. En effet, la douleur ressentie à l'issue du vendredi à Bayonne était localisée sur la partie en avant de la rotule et du côté interne. Cet os est maintenu par les terminaisons des quadriceps de sorte qu'il reste bien dans l'axe lors de la flexion et de l'extension du genou. Lorsque les muscles de la cuisse sont entraînés, le maintien dans une position correcte de la rotule est assuré. Ce n'était malheureusement pas mon cas à Bayonne et une atrophie latérale de ma cuisse gauche a causé les frottements en interne de la patella ce qui a provoqué son inflammation. Une fois encore, le repos était indispensable tout comme une nouvelle "cure d'anti-inflammatoires. La course à la sélection pékinoise tombait définitivement à l'eau. Je n'ai pu reprendre le vélo que fin juillet.
Course de Bayonne 2008
Première épreuve de la saison 2008 pour nous. La préparation fut très restreinte pour Arnaud (15 jours de reprise progressive) et nos objectifs étaient dans un premier temps de participer à cette course comptant pour la sélection paralympique et de limiter les dégâts par rapport aux autres concurrents. L'épreuve avait lieu sur trois jours: le vendredi course en ligne de 80km, le samedi matin un CLM et l'après-midi une sortie de récupération en groupes, enfin le dimanche matin, un critérium dans les rues de Bayonne avait lieu. Le parcours du vendredi était très roulant dans la première partie du circuit (à parcourir cinq fois) mais la seconde partie permettant de revenir au point de départ était essentiellement grimpante avec notamment une rampe très abrupte. En début de course, un tandem est parti en échappée. Simultanément, le passage dans les parties difficiles du circuit causait un écrémage par l'arrière. Nous faisions partie du groupe de poursuivants comportant quatre tandems. Au troisième tour, l'échappée fut rejointe et de nombreuses autres accélérations secouèrent le groupe. En parfait gestionnaire des efforts fournis, Julien nous permettait de nous maintenir dans ce groupe à notre plus grande surprise vu la différence de préparation entre nous et les autres concurrents. Au cours de la dernière ascension, nous nous faisons distancés au pied de la rampe avec un autre tandem qui lâcha définitivement prise. Malgré l'entente immédiate entre les trois tandems de tête et grâce à la parfaite lecture de course de Julien nous parvenons à stabiliser l'écart dans l'ascension et revenons dans une partie descendante à 2km de l'arrivée. Une fois regroupé, le quatuor ralentit l'allure et l'on commença à s'observer en vue du sprint. S'étant sensiblement frottés avec un autre tandem qui failli nous faire chuter, nous lançons notre sprint avec un retard marqué sur le futur tandem vainqueur. Nous échouons de très peu à l'arrivée pour le gain de la place de deux.
Une fois la ligne franchie, c'est plus un sentiment de réjouissance qui nous envahit: nous tenons plus qu'honorablement nos objectifs. Revers de la médaille, le genou gauche d'Arnaud une fois "refroidi" est douloureux et commence à gonfler... La course de Bayonne s'arrête là pour nous.
Histoire de tendon
Arnaud et le surentraînement : première partie. Après la course de Montlouis et la reprise des entrainements, j’ai adopté un rythme progressif, si bien qu’en décembre, j’atteignais les 15h d’entraînements par semaine, séances uniquement réalisées sur home-trainer et en salle de musculation. C’est au cours des vacances de Noël que j’ai pu tester sur route ce que m’avait prodigué ces heures de préparation. Je n’ai malheureusement pas su détecter les signes de fatigue et j’ai accumulé les kilomètres et les heures de selle durant ces quinze jours passés en France. Ce qui devait arriver survint finalement peu avant mon retour en Allemagne : douleurs dans le tendon d’Achille gauche. Celles-ci étaient accompagnées de gonflements et de grincements peu rassurants quant à un rétablissement rapide. La période des examens arrivant, j’ai laissé de côté ce problème physique et n’ai consulté un médecin du sport que mi-février : diagnostic ténosynovite du tendon d’Achille. Il s’agit d’une inflammation de la gaine synoviale qui est une membrane entourant les tendons et qui facilitent leur glissement. Condition sine qua none du rétablissement : le repos et les anti-inflammatoires. J’ai fait également quelques séances de mésothérapie et c’est finalement début avril que j’ai pu reprendre l’entraînement.
Course de Montlouis 2007
La course de Montlouis sur Loire est une épreuve à caractère promotionnel. Le but étant de présenter les différentes catégories du cyclisme handisport au cours d'une après-midi sur des épreuves courtes donc très dynamiques et spectaculaires. Des coureurs proffessionnels sont invités à participer aux épreuves et des personnalités du cyclisme (Raymond Poulidor, Bernard Hinault, Daniel Mangas speaker du tour de France...) participent à l'animation de cette journée.
Les handbikes (vélos à mains) inaugurent les festivités, puis viennent les tandems et enfin les solos qui courent en gentleman (accompagnés par un coureur professionnel).
Notre préparation à cette épreuve se réduisait à ... rien du tout vu que nous sortions tous deux d'une coupure bien méritée de six semaines. L'épreuve des tandems est une sorte de CLM à handicap : les féminines partent en premier, puis les tandems masculins selon l'ordre inverse au championnat de France de l'année en cours. Nous partions donc à l'antépénultième place. Dès le départ, nous avons senti que nous étions hors du coup. Nous avons rapidement rejoints par les deux tandems partant derrière nous puis ils nous ont distancé l'un après l'autre. Nous finissons à une "lamentable" neuvième place. Moralité : l'entraînement sert bien à quelque chose!
Championnats du monde 2007
Nos résultats à Tence nous ont qualifiés à la course en ligne des championnats du monde de Bordeaux à la fin août. Un stage de préparation avec l’équipe de France fin juillet a comblé le manque d’entraînement en tandem et nous a donné la chance d’acquérir de nouveaux automatismes.
Ainsi nous nous sommes présentés sur la ligne de départ des Championnats du monde le lundi 27 août avec l’envie de montrer de quoi nous étions capables et avec l’honneur de représenter la France, comme deux autres tandems tricolores.
L’entraineur national nous avait donné la consigne de nous porter en tête de peloton jusqu’à la mi-course et ensuite d’entreprendre des échappées. Malheureusement nous fûmes le seul tandem à obéir à cette tactique d’équipe.
A la cloche, le podium semblait joué avec les Polonais, les Slovènes et les Belges. Le peloton accusait un retard de trois minutes et comportait une quinzaine de tandems. A 6 kms de l’arrivée, des Canadiens attaquèrent suivis par des Hollandais. Coincés en queue de peloton, nous n’avons pas pu tenter de revenir sur eux. Simultanément tous les autres tandems nous observaient près à sauter dans la roue du dernier représentant du pays organisateur. A 3,5km de l’arrivée, Julien et moi sortons du peloton pour éviter le sprint massif ou l’attaque à la flamme rouge d’autres concurrents. Un effort intense nous permit de conserver 5m d’avance sur la ligne sur un peloton revenant à vive allure, la 6ème place était sauve.
Championnat de France 2007
Les championnats de France de cyclisme handisport se sont déroulés à Tence (Haute Loire). Le parcours de 4,2km, à réaliser 25 fois, présentait un tracé vallonné donc sélectif, l’idéal pour un tel événement. Nous avons accroché le bon coup en intégrant l’échappée décisive au quatrième tour. Nous étions deux tandems en tête, le futur champion de France et nous. Malheureusement, un saut de chaîne à mi-course nous fit perdre de précieuses secondes et nous priva du titre qui se serait certainement joué au sprint. Nous fîmes les efforts nécessaires pour conserver notre seconde place. Le lendemain, le CLM était de près de 18km avec dès le départ une bosse de 6,5km. Nous fîmes un beau parcours mais la pluie et des bandes blanches entrainèrent notre chute lors du dernier virage du tracé. Sans se poser de questions, nous sommes remontés immédiatement sur le tandem pour finir la course. Là encore, une chaîne récalcitrante nous empêcha de pédaler sur les 400 derniers mètres. Au final, nous prenons la 4ème place à …14s de la médaille d’argent ce qui nous a encore plus causé de regrets.
Course de Presles en Brie 2007
Le 9 juin avait lieu le championnat d’Ile de France Handisport dont le support était la course de Presles en Brie (Seine et Marne). Le manque de concurrents rendit la course très tactique puisque nous étions les favoris. A cela s'ajoutait un manque de fraîcheur à tous les deux, à cause de la fréquence des compétitions pour Julien et à celle des entraînements et du voyage entre l'Allemagne et la France pour Arnaud. De ce fait, il nous était impératif d'éviter de se faire piéger par une échappée et nous avons donc gérer au mieux la course en revenant à chaque fois sur les fuyards. Ce n’est finalement qu’au sprint que nous avons pu montrer notre supériorité et ainsi remporter le titre.
Course des Monédières 2007
La course des Monédières est une épreuve internationale sur deux jours en Corrèze au cours du week-end du 26 et 27 mai. Le parcours est très sélectif avec notamment une côte de 6,5km à gravir à cinq reprises. A chaque tour, la vitesse dans cette fameuse ascension augmentait si bien qu'un écrémage par l'arrière eut lieu et il fallait absolument s'accrocher pour éviter de quitter le peloton principal. A l'attaque du dernier tour, le tandem slovaque partit sans que personne ne réagisse, il était bien évidemment au dessus du lot, il rattrappa le tandem polonais ayant pris un peu d'avance auparavant et ils se disputèrent la victoire. Quant à nous, notre objectif était de maintenir notre place au sein du groupe des favoris et de tout donner à l'arrivée.
Au cours de la dernière descente, nous perdions du temps sur le peloton en évitant de percuter le tandem hollandais chutant juste devant nous. Nous finissons 9ème de la première étape. Le lendemain, nous réalisions le meilleur temps des tandems français lors du CLM et atteignions ainsi une huitième place au général, celle du premier tandem tricolore.
Course de Decize 2007
La course de Decize eut lieu les 12 et 13 mai. Le parcours de 2,5km à parcourir 30 fois était assez technique avec beaucoup de relances. Nous nous sommes placés en tête de la course dès le départ puis avons participé à l'anéantissement de tentatives d'échappées. Voyant qu'il était temps de tenter notre chance, nous sortons du peloton avec un autre tandem, collaborons quelques tours avec lui puis prenons le dessus pour finalement l’emporter avec 50s d’avance sur notre poursuivant le plus proche et en ayant mis au minimum un tour aux autres concurrents. Le lendemain, nous faisions le meilleur temps du CLM à près de 45 km/h de moyenne.
A noter la première sortie avec le camion du club: facteurs nous? Non voyons, les apparences sont trompeuses!
Course de Longchamp 2007
La course de Longchamp fut notre première compétition en tandem. Etant adepte de la course à pied en hiver, Arnaud n'avait aucune préparation cycliste hivernale à cette date, à part les deux entraînements avec Julien dans la semaine précédant la course. Le circuit de Longchamp, étant très roulant, il lisse relativement bien les différences de niveau entre les concurrents puisqu'il est facile de rester au chaud au sein du peloton. Ce jour là pourtant, le club de l'ASLAA Paris alignait deux tandems de qualité qui ont fait une belle course d'équipe. Nous terminons donc à une 4ème place relativement prometteuse.
Un peu d'étymologie
Un tandem est une bicyclette à deux places, situées l'une derrière l'autre. Son nom, d'origine anglaise, est un emprunt au latin tandem, qui signifie « enfin ». Le mot tandem était utilisé dans l'argot étudiant anglais pour exprimer l'idée de longueur. Les étudiants raillaient les carrosses des personnes huppées, attelés d'une double colonne de chevaux, l'une à l'avant, et l'autre à l'arrière. Ces hippomobiles devenaient irraisonnablement longues. Le jeu des étudiants aurait été alors de crier « Tandem ! », soit « Enfin ! », quand la dernière rangée de chevaux était passée devant eux. Le propriétaire était ridiculisé et les chevaux effrayés. « Tandem » désigna alors argotiquement ces attelages, puis au fur et à mesure a désigné un cabriolet à deux chevaux attelés en flèche. Toutefois, on peut trouver une autre explication dans des traités sur les attelages hippomobiles : l'attelage de deux chevaux en flèche (à la Tandem) aurait été popularisé par un écuyer anglais du XVIIIe siècle, Lord Tandem. Mais l'existence de Lord Tandem ne semble pas avérée. Le sens actuel est attesté en 1884. Le double attelage a laissé place à un double pédalier...
Les deux cyclistes pédalent à la même cadence car, sur la plupart des modèles, leurs pédaliers respectifs sont reliés par une chaîne montée sur des plateaux de taille identique, situés du côté opposé à la chaîne de transmission de leurs efforts vers la roue arrière. Il existe quelques modèles qui possèdent une roue libre au niveau des pédaliers, permettant de désynchroniser le pédalage. Le cycliste situé à l'arrière dispose de plus d'un guidon fixe monté directement sur le cadre. L'efficacité du tandem est plus grande que celle d'un vélo : les efforts combinés des deux cyclistes ne sont freinés que par la résistance à l'air d'un seul d'entre eux, et par la résistance au roulement des deux roues de l'engin. Cette efficacité est surtout sensible sur des terrains roulants, en côte, par contre, le tandem est moins performant que le vélo classique.
En raison de la possibilité pour le cycliste situé à l'arrière de ne pas avoir à se préoccuper du guidage de l'engin, il est fréquemment utilisé par les aveugles, qui peuvent ainsi pratiquer le cyclisme en binôme.
Le tandem a connu son heure de gloire dans les années 1930, lorsque les congés payés furent instaurés : il permettait aux couples d'ouvriers ne pouvant pas s'offrir le luxe d'une automobile de se promener ensemble sur les routes.
L'expression travailler en tandem tire son origine du nom de l'engin, en faisant référence à l'efficacité du duo de cyclistes.
De même que le vélo, le tandem a évolué et s'est diversifié en fonction des usages qu'on lui réserve. Ainsi, il existe des tandems VTT et des tandems couchés. Par ailleurs, il en existe des versions sur lesquelles les cyclistes sont côte à côte, ainsi que des versions à 3 ou 4 places (triplette, quadruplette), voire plus. Il existe également des tandems courts de la longueur d'une bicyclette classique et dont la deuxième personne est assise à la place du porte bagage et pédale à travers la roue arrière.
Source : Wikipédia, article "tandem".